Je peux pas lire tout l'article (paywall), mais je trouve qu'il y a beaucoup à puiser dans les luttes écologistes et les mouvements de désobéissance civile, qui portent directement vers des actions concrètes qui n'engagent pas nécessairement sur plusieurs années de lutte ou sur une logique nationale qui freine énormément.
À rapprocher de ce que théorisait Alinsky dans Rules for Radicals, sur les petites luttes et les petites victoires locales qui permettent, non seulement d'avancer, mais aussi de donner un sens au militantisme et de garder un attrait permanent (d'autant plus que la remise en question au sein d'un petit groupe est nettement plus aisée que dans une organisation plus large qui a ses dogmes et sa doxa)
Une lutte à grande échelle se voit venir de loin et laisse le temps à l'opposant de réagir, surtout étant en position de force. De plus petites actions sont pertinentes dans la mesure où elles surprennent par leur diversité et défrayent plus souvent la chronique.
Les deux sont des leviers complémentaires je pense.
Par très convaincu de la grande diversité sociale ceci dit, même au sein des luttes écologistes.