Boîte à arguments
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Cool merci !
Déjà pas mal de contenu, je verrai pour piocher dedans pour un brouillon de tract.C'est bien de taguer le groupe Marseille effectivement, j'avais pas eu de notif pour ce post (je passe assez peu de temps sur le forum pour le moment, ça viendra sans doute quand j'aurai un peu plus de temps après Noël)
bisou
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@jhonatan Merci! Je vais contribuer. J'ai des notes un peu éparses à ce sujet à partager. Des arguments pour contrer gentiment les boniments = sujet éminemment important.
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@kanopai Des arguments rimés, y'a que ça de vrai le reste c'est suranné
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@pi commençons par lister les arguments puis pourquoi pas créer des slogans en rimes :o) En tous cas n'hésitez pas à déplacer mes notes et à les modifier. Elles ne sont pas structurées.
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@jhonatan voici une récolte d'arguments sur la reconnaissance faciale. Il reste à contre-argumenter
1/ Première vidéo: faut-il avoir peur de la reco faciale s'interrogent quatre individus tous défenseurs de la technologie.
Dans la vidéo ci-dessous les arguments sont:
les caméras c'est une bonne chose puisque ça fait baisser l'insécurité
on ne peut pas aller contre le progrès donc vous n'êtes pas contre
mais il faut la réguler
il faut l'encadrer parce que les usages sont très nombreux
ça permet de déverrouiller les téléphones
détecte la fatigue au volant donc bien pour la sécurité routière
Dans la vie quotidienne effectivement c'est un usage très fréquent
s'authentifier pour éviter tout ce qui est fraude, usurpation d'identité numérique
un enjeu de souveraineté numérique.
technologie incroyable hormis tous les problèmes de vie privée mais demain prendre l'avion pourrait être plus simple
sécurité des paiements donc espoir de payer avec mon visage
payer sans contact avec son pouce sur sa carte bancaire permet de ne pas limiter les plafonds
deepsense fait disparaître la friction [l'utilisateur saisit ou bouge un p'tit doigt pour vraiment prouver qu'il est réel], une videoselfie suffit à authentifier que le visage est réel et pas une photo
Si on ne fait pas une régulation à la française ou à l'européenne on sera entre guillemets mangé par les américains ou par les chinois sur cette technologie
l'encadrer dans un système juridique avec des garde-fous
Où mettre le curseur? Libérer des usages tout en respectant la vie privée et nos données personnelles. Quand on va aux US on nous scanne le visage
Tant qu'on la travaille pas, tant qu'on l'expérimente pas, tant qu'on l'encadre pas juridiquement on peut pas avancer sur cette technologie et en fait à la fin elle va arriver mais par d'autres biais, par d'autres pays
On peut interdire certains types de reconnaissance faciale qui revient à identifier une personne dans une masse c'est à dire dans une manifestation, dans un lieu public. Il y a des lignes rouges à ne pas franchir...sauf cas de terrorisme
un système de certification où les sociétés qui développent cette technologie ont un label tout simplement.
C'est un confort la reconnaissance faciale
Singapour (dictature) nous a autorisé à expérimenter et il s'écoule 10 minutes entre la sortie de voiture et le prêt à embarquer. Le rêve. Où est-ce qu'on signe? Je signe tout de suite.
les données finissent effacées
biométrie pour la facilitation du flux des passagers
[ parmi les freins à l'acceptation] la machine prend une partie du travail facile et simple et laisse les opérateurs sur les choses compliquées
et finalement ce frein est un bénéfice car il permet une économie sur le travail humain
[traduction] je ne veux plus aller chez Franprix avec une carte bancaire, je veux payer avec mon visage parce déjà je ne sors ni avec un sac à main ni avec un sac banane etc
La source - Vite fait et tout n'est pas très lisible car c'est une retranscription d'un échange oral entre des personnes qui sont d'accord entre elles. Zero contradicteur.
février 2021
--animateur/agent commercial de l'industrie sécuritaire ;o): Il y a de plus en plus de caméras qui sont dans les rues pour surveiller et c'est plutôt une bonne chose d'ailleurs puisque ça fait baisser l'insécurité et puis d'un autre côté il y a la reconnaissance faciale qui arrive. On entend de plus en plus parler de ces systèmes qui permettent de nous identifier, de nous authentifier. (..) Claire Poirson (avocate) vous allez nous expliquer ce que vous pensez de cette reconnaissance faciale. Evidemment on ne peut pas aller contre le progrès donc vous n'êtes pas contre mais vous dîtes que malgré tout il faut mettre des garde-fous.
-- Il faut le réguler
-- Oui il faut la réguler cette reconnaissance faciale. Faut-il en avoir peur?
-- On pourrait en avoir peur c'est sûr car elle effraie autant qu'elle attire mais il nous apparaît à nous en tant que juriste de réguler cette nouvelle technologie, qu'on puisse l'appliquer, l'utiliser de façon pérenne et de façon éthique et de façon responsable. Donc il ne faut pas aller contre le mouvement technologique, il faut savoir l'encadrer.
parce que les usages de la reconnaisance faciale sont très nombreux
-- Il y énormément d'atouts vous avez raison. En matière de sécurité routière par exemple, la reconnaissance faciale permet la détection de la fatigue, d'éviter les accidents
-- ça permet de déverrouiller les téléphones.
avocate: Dans la vie quotidienne effectivement c'est un usage très fréquent et on le verra avec Yassine qui peut permettre de vous authentifier et d'éviter tout ce qui est fraude, usurpation d'identité numérique. Donc il ya des avantages colossaux et il y a aussi un enjeu de souveraineté numérique.
-- En plus. C'est vrai que cette technologie est quand même incroyable hormis tous les problèmes de vie privée qu'on va évoquer avec vous ce soir mais on peut imaginer peut-être demain prendre l'avion en ayant comme, simplement comme billet ou passeport son visage (..)
--Idemia: Idemia est basée en France, est internationale et est leader de l'identité augmentée. C'est la capacité que va avoir un un individu ou une organisation à prouver de manière simple, sûre et sécurisée son identité de manière à accéder à un droit (embarquer dans un avion, entrer dans un bâtiment, utiliser un service en ligne).
-- Vous êtes le leader des technologies biométriques dans le domaine de l'identité et de la sécurité. 15000 collaborateurs. 2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Vous êtes basé à la Défense, vous êtes un fleuron dans ce domaine et français donc c'est plutôt intéressant. La sécurité des paiements. Est-ce que demain je peux espérer choisir un paquet de chewing gum ou un café dans un distributeur et de payer avec mon visage.
--Idemia: Oui c'est envisageable. Cela existe à l'état de pilote ou de petits systèmes localisés dans un magasin. Votre téléphone vous permet déjà de quelque part de payer avec la reconnaisance faciale lorsque vous authentifiez contre votre telephone
--- Notamment avec Apple Pay qui s'identifie avec la reconnaissance faciale et autorise un paiement.
--Idemia: Voilà ça se substitue à votre code de carte bleue. C'est l'une des modalités. On a aussi de l'empreinte digitale que ce soit sur les téléphones ou les cartes bancaires. On produit des cartes bancaires qui vous permettent juste en posant votre pouce dessus d'effecteur un paiement sans contact par exemple sans limites de montant parce que vous vous êtes authentifié face à votre carte. Que ce soit le visage ou l'empreinte, l'intérêt est d'avoir une méthode d'authentification que le système de paiement vérifie que c'est bien vous et qu'il autorise la transaction
-- Quel est le taux de sécurité, je ne sais pas comment on peut dire cela, de la reco faciale versus l'empreinte digitale?
--Idemia:Aujourd'hui on peut dire qu'ils sont très très comparables. Il ya des tests à très grande valeur, pardon,à très grande échelle qui sont faites dans un certain nombre d'organisation, notamment aux etats unis et on conclut que vous avez une chance sur 1 million que l'algorithme vous confonde avec quelqu'un d'autres et moins d'1% de chance qu'il échoue à vous reconnaître. (...) On est donc sur des taux d'erreur très faibles.
-- On est dans des chiffres, on va dire des statistiques qui permette l'usage grand public, le déploiement de cette technologie
--Idemia:D'ores et déjà oui. Elle est déjà utilisée dans un certain nombre de cas d'usages on en a évoqué quelques uns avec des taux de sécurité qui sont équivalents au moins, voire meilleurs, je citais un pour un million alors que votre code pin n'a que 4 chiffres, quelque part plutôt un pour dix mille équivalent à ce qui existe avant la biométrie.
-- Alors vous Deepsense vous êtes spécialisé dans la biométrie sécuritaire.
--deepsense: Nous on développe de la biométrie faciale et on augmente le côté sécurité et utilisation de la solution. Quand on parle de reconnaissance faciale on doit s'assurer que la personne derrière est une personne réelle (...)
-- C'est la 3D qui fait la différence avec une photo?
--Deepsense: Alors il y a des solutions qui font par la 3D, nous notre point fort est que cela fonctionne avec n'importe quelle caméra donc pas besoin de capteurs 3D ou des caméras infrarouge ou autres. C'est une simple caméra qui prend un vidéo selfie d'une seconde et on dit qu'elle est vraiment réelle devant la caméra (..)
-- Il y a quelque temps j'ai du recréer mon compte Lydia, un système de paiement sur smartphone. Pour la première fois je me suis retrouvé à faire un selfie pour m'authentifier; ça me fait penser à votre service. Est-ce la même chose?
--Deepsense: (..) nous c'est la passive lifeness, l'active lifeness on vous donne un exercice, soit de lire une phrase, soit de bouger la tête pour dire que vous êtes une personne réelle, cela apporte de la friction à l'utilisateur, nous notre innovation et ce qui intéresse nos clients est de dire que c'est passif, un vidéoselfie que tout le monde sait faire et sans demander une expérience à l'utilisateur; cela fluidifie tout le process pour l'utilisateur.
-- Alors vous avez réalisé une première levée de fonds de 3 millions euros auprès d'un fonds américain et de business angels. Qui sont vos clients? les banques?
--deepsense: Oui. Sur différents segments, nous avons des institutions financières, des assurances par exemple, pour la dématérialisation du parcours client, la création de nouveaux comptes ou aussi pour le paiement par exemple. D'autres segments intéressants, par exemple, la signature électronique; s'assurer que la personne qui signe le contrat est bien la bonne personne. Ou d'autres sujets comme les zones sensibles, les aéroports, les zones à risque. (..) On vend à des intégrateurs qui vendent à des banques(...)
-- Alors le cadre réglementaire Claire? C'est un sujet un peu touchy. C'est vrai il y a des gens qui sont allergiques aux caméras, ne veulent pas qu'on les filme et encore moins qu'il y ait de la reconnaissance faciale. Où est-ce qu'on en est?
--avocate: alors aujourd'hui il n'y a pas de réglementation spécifique. Il faut partir de la réglementation sur les données personnelles. Les traits de votre visage que collectent la technologie de la reconnaissance faciale est ce qu'on appelle une donnée biométrique, une donnée qui caractérise votre physique; c'est une donnée qui vous identifie et donc c'est une donnée personnelle. (...) donc c'est interdit de faire de la reconnaissance faciale sauf cas exceptionnel et notamment le consentement, typiquement ce qu vous disiez tout à l'heure, le déverrouillage du telephone
-- j'ai autorisé Apple à utiliser mon visage pour m'authentifier.
--avocate: exactement il n'y a pas de collecte derrière et c'est votre gabarit qui est dans votre téléphone et c'est vous et vous même face à la technologie de votre téléphone. Vous avez aussi les motifs impérieux notamment vis à vis de l'Etat et là il y a un plus gros sujet car on a tous peur de la reconnaissance faciale comme contrôle massif de la population et là l'Etat est extremement surveillé et réglementé sur le sujet car elle doit le faire dans des cas très particuliers de sécurité publique, de prérogatives de puissance publique
-- notamment le terrorisme j'imagine
--avocate: oui et infraction pénale (..)après avis du conseil d'Etat, de la CNIL qui s'occupe de la protection des données personnelles donc c'est extrêmement encadré (..) le FC metz s'est fait retoquer par la CNIL.(..) Ils étaient en mode expérimentation et la CNIL en a eu vent. (...) Marseille pareil(...) Par contre la CNIL n'est pas fermée. Pour les JO 2024 elle s'est prononcé en disant qu'elle n'était pas contre si on le faisait correctement, dans le cadre d'une loi, dans un temps donné avec un périmètre spécifique. (...) AUx JO de Tokyo de 2021, il est spécifié qu'ils vont utiliser la reconnaissance faciale pour authentifier les journalistes mais aussi tous les athlètes, accès, sécurité. (...) Ils veulent vérifier qui portent le masque, si les spectateurs portent le masque, pouvoir prendre la température des personnes (...) une traçabilité des personnes pour retrouver les cas contacts
-- Où mettre le curseur? Libérer des usages tout en respectant la vie privée et nos données personnelles. Quand on va aux US on nous scanne le visage à la douane (...)
avocate: Oui il faut assouplir. Le droit est là pour encadrer le progrès social et le progrès technologique. Si on ne fait pas une régulation à la française ou à l'européenne on sera entre guillemets mangé par les américains ou par les chinois sur cette technologie. On a besoin aussi que cette technologie soit éprouvée. Il faut qu'on continue à la travailler parce qu'il y a des biais cognitifs et des biais statistiques sur cette technologie. Tant qu'on la travaille pas, tant qu'on l'expérimente pas, tant qu'on l'encadre pas juridiquement on peut pas avancer sur cette technologie et en fait à la fin elle va arriver mais par d'autres biais, par d'autres pays donc ce serait dommage on l'a vu là avec la pandémie qu'on avait un petit souci de souveraineté numérique et même au-delà de la souveraineté numérique et qu'il fallait un petit peu qu'on avance
-- oui qu'on se réveille
--avocate: qu'on se bouge en Europe, qu'on loupe pas le train de la reco faciale. On peut clairement l'encadrer, la CNIL est pour et il suffit effectivement de mettre des garde-fous. On peut mettre un système de certification typiquement on peut interdire
-- Mais comment lâcher la bride en quelque sorte? et quels usages?
--avocate: On peut interdire certains types de reconnaissance faciale qui revient à identifier une personne dans une masse c'est à dire dans une manifestation, dans un lieu public. Il y a des lignes rouges à ne pas franchir.
-- sauf cas exceptionnel le terrorisme
--avocate: oui voilà le terrorisme. Et prévoir un système de contrôle, de régulation et aussi avoir un débat de société, éthique avec un conseil spécialisé et là dessus qui vérifie tout ce qui se passe en termes de réglementation parce qu'elle va bouger cette réglementation avec le temps, avec la technologie. Tout bouge en technologie et là on est un peu à la traîne sur le sujet. Donc il faut suivre cette technologie et l'encadrer dans un système juridique avec des garde-fous et un système de certification où les sociétés qui développent cette technologie ont un label tout simplement. Et la CNIL joue aussi son rôle de surveillant et qui sanctionne quand il faut sanctionner.
-- Donc un débat public peut-être aussi
--avocate: ça fait depuis pas mal de temps qu'on en parle (..)
-- Les JO donneront peut être un coup de pouce (..) C'est un confort la reconnaissance faciale pour plein de choses, l'authentification. Quel scénario imaginer?
--Idemia: De manière générale à chqaue fois que vous devez prouver votre identité, une friction souvent est générée, il faut sortir un document. Donc tous les cas d'usage où vous devez prouver votre identité on peut les simplifier, les automatiser avec la reconnaissance faciale. Un exemple typiquement c'est le nombre de fois où on subit un nombre de contrôles très élevé en très peu de temps c'est à l'aéroport.
-- Justement est-ce que demain on pourra passer tous les checks, monter dans l'avion sans sortir son téléphone ou son passeport (..)
--Idemia: Non seulement on pourra mais en partie on peut déjà. On a eu la chance d'avoir la confiance de l'aéroport international de Changi à Singapour qui nous a permis d'implémenter un parcours passager complet qui s'appuie sur la reconnaissance faciale. L'objectif que nous avait donné l'aéroport était qu'entre l'arrivée sur le trottoir, vous descendez du taxi, de la voiture et le moment où vous arrivez dans la salle d'embarquement prêt à embarquer il y a 10 minutes. Cela fait rêver pour les français tout ça
-- Mais là franchement où est-ce qu'on signe? On signe tout de suite.
--Idemia: Parce que vous vous êtes enregistré au préalable, vous avez autorisé le système à capturer le visage.
-- Expliquer comment cela peut marcher?
--Idemia: Vous vous enregistrez comme d'habitude et en plus vous prenez un selfie tout simplement. Vous allez confier ce selfie pour une durée limitée.
-- A la compagnie aérienne?
--Idemia: Ou l'aéroport selon l'organisation (...) Par le principe de minimisation des données on va effacer quand elles auront servies et à chaque point de contrôle, que ce soit à la dépose bagages, le point filtrage le portillon portique, eventuellement le passage de frontières. Plutôt que de sortir votre carte d'embarquement et votre passeport vous passez devant une machine de reconnaissance faciale qui valide que vous êtes une personne autorisée sur ce vol et vous laisse passer.
-- Cela peut remplacer un passeport? Cela dit on le voit déjà avec Parafe, il y a deux authentifications, les doigts + la reconnaissance faciale.
--Deepsense: Exactement il y a des expérimentations où on essaie de juste faire avec la reconnaissance faciale. On passe devant le portique et on prend juste un selfie.
-- Et ça va beaucoup plus vite.
--Deepsense: exactement. biométrie pour la facilitation du flux des passagers (...)
-- Mais pourquoi ça n'existe pas déjà? Pourquoi on est tout le temps en expérimentation sur ces sujets?
--Idemia: il y a un temps nécessaire d'expérimentation pour convaincre
-- C'est un problème de coûts? en termes de sécurité cela limiterait la fraude.
--Idemia: (...) automatisation. La machine prend une partie du travail facile et simple et laisse les opérateurs sur les choses
-- les choses plus compliquées
--idemia: exactement. Vous avez déjà un bénéfice là en termes d'économie sur la nécessité d'un travail humain. Et deuxièmement c'est plus rapide. Vous avez une fluidification de tous ces processus là. Troisième point un peu controversé: la capacité d'un système automatique à être plus performant qu'un humain au moins au long cours dans même la reconnaissance des visages.
-- Cela va arriver quand à votre avis? A Roissy, Orly (..) Il y a un problème avec la CNIL?
--avocate: la CNIL a vu tout ça à l'international et a voulu poser des règles: un principe de proportionnalité dans les objectifs, une analyse d'impact réalisée si on le faisait en France (..) oui il faut le consentement de base, les objectifs poursuivis, finalités de traitement, la minimisation des données, qu'il y est. Il y a quand même un risque élevé de surveillance et de libertés publiques car on peut empêcher quelqu'un de passer une frontière ou pour des raisons de sécurité que quelqu'un passe la frontière; des règles de droit à respecter
--Imaginer entrer dans l'avion sans présenter de papier d'identité
--Idemia: Oui si vous ne passez pas de frontières.
-- donc pour des vols domestiques intérieurs
--Idemia: le doc qui fait foi reste passeport est nécessaire au passage de frontières. Il sera peut-être digitalisé
-- Yassine, demain? J'adorerai entrer dans Franprix et au lieu d'aujourd'hui
--avocate: sans sac à main.
-- Je n'ai pas de sac à main.(...)
Une carte bancaire dans la poche
(..)
-- Acheter son pain avec son visage. C'est de la science fiction.
--Deepsense: Non . Une expérimentation en supermarché avec les caisses automatiques [aujourd'hui] paiement en ligne avec un texto facile à frauder donc la biométrie (..) Vous avez parlé de Parafe mais il faut être sûr que la personne est la bonne personne. Un chercheur a fraudé avec un masque en silicone. (...) Nous renforçons même pour le deep fake
-- Quand?
--Idemia: qui est autorisé? [ceux intéressés par la reco faciale sont:] commerçants, aéroports donc il faut les sécuriser juridiquement
-- Parafe tombe souvent en panne. Cela nous est tous arrivés. Hein Claire.
--avocate: non pas moi (rires). Il y a une insécurité juridique pour une technologie qui a beaucoup d'atouts. C'est un sujet de souveraineté numérique.
--Idemia: c'est pour bientôt
--avocate: les JO vont aider. Le sport va nous aider.
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A voir ici:
La reconnaissance faciale, Idemia, Deepsense,... Le débrief de l'actu tech du mardi - 23/02
Ce mardi 23 février, Claire Poirson, associée du cabinet Bersay, Vincent Bouatou, directeur del'innovation stratégique d'Idemia, et Yassine Moutacif, fondateur de Deepsense, se sont penchés sur la reconnaissance faciale, ainsi que les activités d'Idemia et de Deepsense, dans l'émission Tech & Co présentée par François Sorel.
https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/tech-and-co/la-reconnaissance-faciale-idemia-deepsense-le-debrief-de-l-actu-tech-du-mardi-23-02_VN-202102230480.html -
@jhonatan
2/ 2ème vidéo: Un portefeuille numérique dans le téléphone contiendrait des papiers d'identité.Les arguments:
On a tous déjà des photos de nos papiers d'identité dans nos téléphones, mais on ne peut pas les présenter dans des lieux officiels
Les fournisseurs du monde du voyage bénéficieraient de la technologie
21 décembre 2021
-- Le principe c'est d'avoir sa pièce d'identité, son passeport, son permis de conduire au format numérique. Dans ce wallet, ce portefeuille numérique, quand on met sa carte d'identité on doit garantir auprès de la banque; un échange se fait pour prouver que ce n'est pas une photo. (...) On a tous pris en photo notre carte d'identité, notre passeport, on le montre alors juste pour un accueil dans une entreprise, on ne le montre pas encore dans des lieux officiels.
-- On ne peut pas prendre l'avion avec une photo de son passeport ou de sa carte d'identité
-- Là on avancerait sérieusement car ce pourrait être avec la montre et en plus ce qui va être intéressant, on ne sera même plus obligé de les montrer, on pourra passer avec un simple passage NFC comme on le fait aujourd'hui avec les cartes d'embarquement (boarding card) et on pourra faire la même chose alors pour l'instant c'est testé dans deux aéroports américains (...) et là on arrive vraiment à cette nouvelle heu cette heu nouvelle bouture d'usage des papiers d'identité avce la sécurité, on imagine toute la sécurité autour. Et puis cela veut dire qu'autour les fournisseurs, ceux qui font de la location de voiture, ceux qui font les hôtels, voilà tous ceux qui gravitent autour de ce monde du voyage, des transports et bien ils vont aussi pouvoir se connecter à ce wallet et donc récupérer toutes, enfin récupérer, travailler autour de ces data garantis comme étant de vrais
-- espérons que cette expérimentation fonctionne et arrive vite et notamment chez nous
EtatsUnis: Les papiers d'identité dématérialisés dans le Wallet@Apple "On a tous déjà desphotos de nos papiers d'identité dans nos téléphones, mais on ne peut pas les présenter dans des lieux officiels (...) là on avancerait sérieusement"
https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/tech-and-co/etats-unis-les-papiers-d-identite-dematerialises-dans-le-wallet-apple_VN-202112210473.html
avis très rapide: un produit pour la classe sociale aisée qui voyage souvent et qui ne craint ni le vol de données ni l'usurpation d'identité parce que leur excès d'épargne permet de rémunérer des avocats et de ne pas craindre de se faire piller un compte bancaire.
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@jhonatan
3/ 3e vidéo: seriez-vous pour l'arrivée d'un système de paiement biométrique similaire à celui du métro russe?Des arguments remontés de la vidéo suivante:
Trouver dangereux la reco faciale c'est comme avoir eu peur d'utiliser la carte bancaire il y a 15 ans puis l'avoir accepté car c'est tellement simple
c'est tellement facile que je pense qu'on y arrivera
la Grande Bretagne l'utilise pour les enfants, pour payer les cantines
le métro russe assure protéger les données biométriques. C'est anonymisé et chiffré bien sûr.
comme pour les smart cities toute avancée peut être bonne si ça fait un gain de temps
la question se pose quand c'est la russie
la reco faciale est utilisée en russie dans certains supermarchés. Donc ils ont déjà fait une espèce de cheminement culturel
ce n'est plus de l'expérimentation, c'est déployé
la russie a utilisé la reco faciale dans les rues pour arrêter des opposants mais bon ils n'ont pas respecté l'obligation de rester chez soi pendant le covid
Il y a la partie innovation donc quand c'est nouveau on se méfie toujours...alors que ça marche bien
Il faut de la transparence et de la confiance. Des pays sont peu démocratiques comme la Chine et la Russie mais nous il suffit d'expliquer avec Apple pay que les banques ne donnent pas un accès en temps réel au fisc mais seulement sur demande. Il suffit à la RATP de dire "ça ce sont nos data et elles n'iront pas ailleurs que chez nous, elles sont chiffrées voilà".
On peut être pisté mais c'est la même peur qu'avec le paiement par carte bancaire au début "On voyait tel paiement, à telle heure, à tel endroit". En payant par chèque ou en cash on pouvait prétendre être à Paris alors qu'on était à Rennes alors que c'est impossible avec la carte bancaire. C'est la confiance entre la banque et le consommateur. Là ce sera la confiance entre l'aéroport et le consommateur.
Et quand on va comprendre que l'usage c'est facile
Et le gain de temps
l'usage repose sur la confiance et la nécessité
Il faut avancer avec ça, avec de la confiance, de la transparence, des explications, une règle, une réglementation
la peur du paiement sans contact et on disait que quelqu'un peut passer à côté de ta pochette, de ta veste mais on n'a pas entendu beaucoup de piratage même si ce n'est pas complètement pareil car les montants sont plafonnés. Mais on n'a pas entendu beaucoup de piratage de sans contact
18 octobre 2021
La retranscription d'échanges entre des personnes toutes d'accord entre elles.-- La question Tech&co seriez-vous pour l'arrivée d'un système de paiement biométrique similaire? On clone le système russe. [Les votants ] à 70% ils ne veulent pas car dangereux. Un petit 30% oui pour le gain de temps.
-- C'est comme il y a 15 ans seriez-vous prêt à payer avec une carte bancaire et on disait non à l'époque alors que c'est tellement simple une fois qu'on a compris le fonctionnement. Tout ce qui fonctionne aujourd'hui avec de la reconnaissance faciale, on le voit pour déverrouiller le téléphone ; c'est tellement facile que je pense qu'on y arrivera. Il y a même dans les news aujourd'hui des cantines en Grande Bretagne qui pour éviter le paiement sans contact font de la reconnaisance faciale
-- pour les enfants
-- pour les enfants
-- et oui tiens (..) Claudia tu as fait un article sur le paiement par reconnaissance faciale dans le métro russe. Raconte-nous.
-- Concrètement vous arrivez devant un tourniquet vous avez une caméra vous faîtes un beau sourire puis vous passez. Au préalable il faut avoir téléchargé une application, rentrer ses données personnelles dedans, son compte bancaire et puis mettre une photo et cela fonctionne comme cela. La caméra voit votre visage, le reconnaît, vous ouvre les portes. Côté métro russe on assure que toutes les données biométriques vont être protégées.
-- Anonymiser aussi ou pas?
--Anonymisées, protégées
-- chiffrées
-- oui exactement chiffrées. Cela fait penser aux autres développements dans les smart cities comme vous l'avez souligné juste avant. Toute avancée peut être bonne si ça fait un gain de temps, c'est une bonne chose pour les utilisateurs mais après c'est vrai que la question se pose quand c'est la Russie qui fait ce pas en avant parce que les pas précédents qui ont été faits... Alors vous avez le paiement qui est très utilisé dans les supermarchés en reconnaissance faciale
-- Déjà en Russie
-- Oui
-- Donc ils ont déjà fait une espèce de cheminement culturel
--exactement
-- par rapport à ce paiement. Nous il n'y a aucun paiement biométrique aujourd'hui. A part l'Iphone où là il faut montrer sa tête pour activer Apple pay (...) l'information reste dans l'enclave numérique d'Apple. Là on est dans un autre domaine. On va dans un hypermarché en Russie et on paie avec son visage.
-- oui c'est ça Alors pas tous les hypermarchés mais dans certains oui.
-- et on en est au stade d'expérimentation ou c'est quelque chose qui est entré dans le quotidien des russes.
-- c'est quelque chose qui est déjà déployé dans plusieurs commerces. Après de là à vous dire que ça touche tous les supermarchés et que tous les citoyens russes ont été en contact avec ce moyen de paiement je ne suis pas sûre mais oui c'est déployé.
-- Comment réagissent les russes? Ils ont cette réticence que nous on a comme on voit avec ce sondage sur le compte twitter de Tech&co ou pas du tout?
-- Vous avez un peu des deux. Vous avez ceux qui disent "écoutez finalement c'est facile, cela permet de ne rien toucher et on a vu avec le covid que c'est une bonne chose de pouvoir éviter les contacts qui peuvent être considérés comme inutiles. Et vous avez d'autres qui s'inquiètent en fait, qui s'inquiètent parce que voilà on dit que les données vont être protégées , on dit que c'est anonymisé mais finalement il peut y avoir des inquiétudes face à cela surtout que on rappelle aux téléspectateurs en Russie vous avez notamment dans les rues de Moscou des dizaines de milliers de caméras qui ont servi en reconnaissance faciale, qui ont servi à arrêter des manifestants qui étaient en opposition avec le régime de Vladimir Poutine et également pendant le covid, le couvre-feu vous avez, ça permet de reconnaître certaines personnes dans les rues
-- alors qu'ils devaient rester chez soi
-- c'est ça
-- donc
-- et là on allait les voir chez eux et on les mettait en prison, recevaient une amende comment ça se passait?
--en prison je ne sais pas, après une amende, pour la prison je ne sais pas, je ne pense pas. Après il y a une petite crainte côté russe quand on voit que la reconnaissance faciale a servi à d'autres usages un petit peu moins nets disons.
-- Il y a la partie innovation donc quand c'est nouveau on se méfie toujours
-- ça marche bien aujourd'hui
-- après il y a toujours cette partie transparence, confiance. C'est sûr que quand ça se passe comme en Chine, comme en Russie dans des régimes que nous, n'y vivant pas avons du mal à comprendre, les dessous de l'affaire et le côté moins démocratique que dans d'autres pays. Maintenant je pense qu'à partir du moment où on va expliquer aux gens, dire clairement que les données aujourd'hui quand on paie avec son Apple pay ou qu'on paie simplement avec sa carte bancaire, tout le monde sait que les données bancaires ne partent pas directement au fisc pour dire regardez il vient d'acheter un sac en cuir à 15000 euros alors que c'est bizarre son salaire n'est que de 3000 euros et aujourd'hui on le sait. On sait que ça se passe pas. Après si le fisc demande d'aller voir les data oui il pourra récupérer les data mais il n'y a rien d'automatique. C'est une histoire de confiance. A partir du moment où la RATP dira ça ce sont nos data et elles n'iront pas ailleurs que chez nous, elles sont chiffrées voilà. Après il faut que
-- c'est vrai qu'on peut pister les gens. Je pousse le curseur très loin.
--Il faut se souvenir des premiers relevés qu'on recevait de sa carte bancaire à l'époque. On voyait tel paiement, à telle heure, à tel endroit enfin ce qu'on a encore aujourd'hui mais au tout début quand on avait ça on payait en cash, en cheque mais on pouvait prétendre etre a paris et pas à marseille. C'est une confiance entre la banque et le consommateur. On va commencer à avoir de la reconnaissance faciale dans les aéroports voilà c'est. Je pense que c'est toujours un peu la même chose, quand on va comprendre que l'usage c'est facile, que dans l'aéroport j'arrive schlong je passe mon visage, je ne vais pas sortir mon passeport, ah oui mon billet tout ça, tout sera reconnu sur mon visage.
-- on va gagner du temps
-- on va gagner du temps en plus et quand on saura quand l'aeroport nous confirme que les data ne seront pas
-- donc ce sera la premiere faille qui fera qu'apres on pourra accepter ce type de chose
-- ouais après si je puis me permettre dans l'union européenne c'est quand même beaucoup plus encadré l'usage et je pense qu'il y a deux critères, celui de la confiance comme vous l'avez souligné mais aussi celui de la nécessité donc je pense que ce que nous en Europe on peut estimer comme une nécessité c'est à dire remplacer ma carte bleue par une simple capture d'écran de mon visage n'est pas forcément, vous voyez ce que je veux dire, considéré comme quelque chose de très nécessaire donc je pense qu'on a encore du temps avant de voir arriver chez nous.
-- oui je ne dis pas que ça va arriver vite; si ça doit s'installer dans le paysage voilà c'est juste de la confiance, de l'usage, de la simplicité.
(..)
-- [ A l'aéroport existe déjà] c'est Parafe, le doigt et la reconnaissance faciale
-- après la question de sécurité est-ce que c'est plus sûr d'avoir un code bancaire qu'on s'est fait voler, bon après on peut avoir son visage et un pistolet sur la tête mais ça se verra quand même un peu.
-- ouais
-- Il faut avancer avec ça, avec de la confiance, de la transparence, des explications, une règle, une réglementation
-- Il y a une réglementation en discussion au niveau du parlement européen qui a adopté un texte qui interdit l'utilisation en temps réel, de la surveillance biométrique dans les lieux publics. La commission européenne planche sur l'IA qui aura un volet autour de la biométrie. Une exception sur la surveillance en temps réel pour rechercher un criminel.
-- bon la russie a son cadre aussi. Il
-- je pense qu'on y arrivera, qu'il y a une espèce de latence culturelle qui fait qu'aujourd'hui ce n'est pas admis mais que dans 10 ans, 15 ans
-- le paiement sans contact; je parlais de la carte bancaire mais
-- il y a des bénéfices en plus
-- oui il y a deux ans le paiement sans contact on disait quelqu'un peut passer à côté de ta pochette, de ta veste mais on n'a pas entendu beaucoup de piratage.
-- bon le plafond était très limité au début
--on n'a pas entendu beaucoup de piratage de sans contact
Source - L'arrivée du paiement par reconnaissance faciale dans le métro russe, les nouveautés annoncées lors de la Keynote d'Apple,... Le débrief de l'actu tech du lundi - 18/10
Ce lundi 18 octobre, Frédéric Simottel, journaliste Tech de BFM Business, et Claudia Cohen,journaliste au Figaro, ont abordé l'arrivée du paiement par reconnaissance faciale dans le métro russe, les nouveautés annoncées lors de la Keynote d'Apple, ainsi que la multiplication des accusations de pratiques déloyales contre Amazon,, dans l'émission Tech & Co présentée par François Sorel.
Le 18/10/2021 à 23:31 | Durée : 24:53
https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/tech-and-co/l-arrivee-du-paiement-par-reconnaissance-faciale-dans-le-metro-russe-les-nouveautes-annoncees-lors-de-la-keynote-d-apple-le-debrief-de-l-actu-tech-du-lundi-18-10_VN-202110180527.html
analyse très rapide: Leur absence d'empathie et de pensée critique va loin. Aucune interrogation sur le fait que des adultes utilisent de la reconnaissance faciale sur des enfants.
Un extrait d'un article de 2013 mis à jour en 2016 sur vie privée et banque.
De quoi faire bondir certains qui se sentent d’un coup face à une évidence : les comptes en banque disent tout de nos vies et nos banquiers sont en plein dedans. Kévin confirme :
« On connaît toute la vie privée de nos clients. Chez qui ils vont, où ils vont faire leurs courses, s’ils vont aux putes, etc. »
Les bijoux achetés pour des maîtresses, etc...
Le principe de la « déclaration de soupçon » rompt le secret bancaire
Anne, la banquière d’Ile-de-France, n’aime pas passer ces coups de fil. Elles sait que les clients détestent ces questions qu’ils estiment – et c’est légitime – intrusives. Elle essaie donc de gérer cette contrainte en toute intelligence :
« On a aussi l’intelligence de sentir ce qu’il se passe. Quand tu connais le métier, tu repères rapidement un client qui est allé aux putes. »
Pour elle, cette exigence de signalement dessine un paradoxe. D’un côté, elle est tenue à la confidentialité et de l’autre, elle doit demander à ses clients de se justifier. *
(...)
« La Cour des comptes a déploré que le nombre de déclarations transmises à la justice demeure constant. Seules 404 déclarations de soupçons sur les 20 000 effectuées en 2010 ont ainsi adressées au procureur de la république. Elle en a conclu dans son rapport annuel que “Le ratio déclarations transmises/déclarations reçues par Tracfin est faible. »
(..)
« Tracfin emmerde surtout les banquiers. C’est un système pour se donner bonne conscience et en fait, ce sont toujours les mêmes qui s’en sortent. »
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-economie/20130809.RUE8099/a-partir-de-quelle-somme-recue-sur-votre-compte-vous-estime-t-on-suspect.html
Réflexion sur la Technopolice à partir des trois vidéos ci-dessus:
Simplifier et automatiser la procédure d'authentification est vendeur là où il y a le plus de contrôle d'identité en peu de temps et c'est à l'aéroport. Donc les vendeurs de reconnaissance faciale ont besoin d'individus prenant l'avion souvent pour leur propagande. Donc la reconnaissance faciale est défendue par la classe sociale disposant des patrimoines les plus élevés.
L'animateur TV exprime un bénéfice personnel à utiliser cette technologie. Il semble voyager souvent et ne pas tolérer ni l'attente, ni de devoir sortir son passeport et sa carte d'embarquement. Dépenser quelques calories avec un mouvement de bras semble une souffrance extrême pour cet individu. De même, il ne supporte pas de devoir aller faire ses courses en prenant conscience de son achat grâce à la carte bancaire. Il veut que sur son visage se lise son compte bancaire. Monsieur est apparemment trop riche donc il n'a pas besoin de tenir un carnet de dépenses et d'être conscient qu'il dépense. Soit il n'est jamais à découvert avec un compte bancaire qui déborde, soit il paie le découvert vu qu'il ne saurait que faire de son argent.
Là où le bât blesse c'est que ces individus défendent une technologie pour en obtenir des bénéfices personnels. Et ces bénéfices les rendent incapables de réfléchir aux conséquences sur un pays. Ou alors ils et elles les connaissent mais satisfaire leur moi est prioritaire et ils et elles croient que leur gros patrimoine suffira à ne pas en subir les conséquences. Ils et elles sont dénués d'empathie. Ils et elles oublient qu'être trop riche ne fait pas de vous quelqu'un de bien. Et là, ils et elles montrent leur absence de sérieux pour juger une technologie.
Il est possible qu'ils et elles croient vraiment qu'on ne peut pas aller contre le progrès. Je ne crois pas à cette idée parce que du progrès social et du progrès technologique sont constamment refusés par ces mêmes personnes. Ils et elles vont défendre la machine connectée agricole et refuser l'innovation low tech. D'un côté de l'argent à partager, des restaurants chers, des postes à refiler aux copains, un entre-soi de fortunés et de l'autre rien à gagner financièrement, en loisirs, en copinage, juste de la solidarité et l'amour du vivant.
Le temps d'attente peut être un vrai problème dans un aéroport. Néanmoins, jamais une alternative à la reconnaissance faciale pour minimiser le temps d'attente dans un aéroport n'est évoquée. Comment en sont-ils et en sont-elles arrivées à une pensée aussi limitée?
L'animateur TV n'invite pas dans son émission d'opposant à la technologie. Il décide donc consciemment de faire de la propagande. La nouveauté technologique, quoi qu'il en coûte à la population et qui est celle choisie par les puissants, devient donc une idéologie car le doute, l'alternative n'ont pas leur place. Ils et elles savent ce qui est bien pour la population donc nous devrions leur faire confiance. Comment faire confiance à des personnes aussi peu sérieuses pour traiter un sujet?
[ Si vous n'êtes pas d'accord avec cette analyse, faîtes m'en part car je sais que je ne dispose pas de toutes les connaissances et qu'elles se périment. ]
Il reste à contre-argumenter en alimentant le pad :o))
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@jhonatan @pi @eda
Je viens de découvrir les "Guide de la protection de la vie privée : comment parler de vie privée en bibliothèque" qui sont crées par l'American Library Association et ça m'a fait penser à l'idée de boite à arguments.
Peut-être que ça peut inspirer sur la forme/le rendu que cette boite à arguments pourrait prendre autour de la surveillance et aboutir sur un petit guide comme "Comment parler de la surveillance dans la ville"
Des arguments sur la vie privée peuvent également être repris dans le cadre de la surveillance ! -
@gomarte oui merci!
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@jhonatan J'ai ajouté l'argument "c'est pire ailleurs donc ne nous plaignons pas."
J'ai repris le contre-argument d'Aurélien Barrau qui concerne l'écologie. Je ne sais pas si c'est pertinent.
A 11 minutes.
Nous ne parvenons pas à imaginer autre chose que ce que nous avons inventé, et en particulier la démocratie représentative, certes qui n'est pas le pire système du monde. C'est mieux ici qu'ailleurs, on est d'accord. On est d'accord avec ça. Il y a pire, et alors? Cet argument est éthiquement nul. Si votre enfant fait une énorme bêtise et vous dit j'ai un camarade qui a tué son ami, vous voyez ça peut être pire, vous n'allez pas être convaincu. Et vous n'allez pas lui donner un blanc seing pour continuer dans l'erreur donc cet argument est intellectuellement nul et il est grand temps d'en sortir.
Pour une révolution politique, poétique et philosophique avec l'astrophysicien Aurélien Barrau
https://www.youtube.com/watch?v=94IxSYo5wtM&t=656s