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    @mikou1010 je suis dispo si tu veux mathiaschavassieux@protonmail.com
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    @PI628 a dit dans Longué-Jumelles. Vidéoprotection : Quel bilan après 10 ans de mise en place ? : https://www.le-kiosque.org/longue-jumelles-videoprotection-quel-bilan-apres-10-ans-de-mise-en-place/ "La Ville de Longué-Jumelles". Quel nom ! :o)) J'adore aussi : "le choix d’une technologie non intrusive", "respecte la vie privée " alors que les entrées/sorties des véhicules des habitant.e.s sont enregistrées.
  • Analyse et débat des technologies et industries impliquées dans la surveillance des villes

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    @kanopai L'article : Analyse des scènes de crime, détection des émeutiers : 800 drones au service de la gendarmerie Par Christophe Cornevin EXCLUSIF - Après dix ans de montée en puissance, ces appareils sont désormais déployés à travers le pays pour mener des missions de reconnaissance et des recherches criminelles. Tel un énorme bourdon noir, le drone quitte le sol, sur le plateau de Satory (Yvelines), pour s’envoler à la verticale vers un ciel moutonneux. Le sifflement des rotors de ce quadripale témoigne de la puissance de l’appareil. D’un poids de 9 kilos, cette pépite technologique est capable d’emporter une caméra assez puissante pour lire une plaque d’immatriculation à 800 mètres de distance, un haut-parleur susceptible de donner des consignes et de faire des mises en garde, un phare de recherche balayant un halo lumineux à très longue portée ou encore deux parachutes qui se déclenchent en cas d’avarie. Avec une agilité déconcertante, l’adjudant Fabrice Thévenot, instructeur télépilote, fait évoluer cette vigie volante en « jouant » avec deux joysticks et une simple molette pour orienter la caméra, en commandant au besoin des plans larges, des coups de zoom ou encore un passage en mode « IR », infrarouge. D’une simple pression de pouce, l’engin perce un nuage avant de filer vers l’azur jusqu’à pouvoir disparaître à 2 kilomètres de distance, le temps d’un souffle et sans perdre le contact. « Ce modèle, un DJI Matrice 300, peut voler en autonomie pendant quarante-cinq minutes pour détecter et renseigner avec une grande précision », indique le sous-officier. À l’abri d’un van gris banalisé, stationné à quelques mètres de lui, et dont le coffre est rempli de drones, un grand écran retransmet les images qui, au besoin, peuvent aussi être diffusées en direct sur des ordinateurs au sein même du ministère de l’Intérieur. Très précieux pour suivre de grosses opérations de maintien de l’ordre, l’engin a fait ses preuves lors de commémorations, comme les 80 ans du débarquement sur les plages de Normandie ou encore pour les grands rassemblements tels que la Coupe du monde de rugby. En quelques minutes, le drone est prêt à décoller pour un vol de quarante-cinq minutes en autonomie. Lucas Barioulet pour Le Figaro Considéré comme un « moyen rare », l’engin est l’un des plus récents mis à disposition des forces aériennes de la gendarmerie nationale (FAGN). Cette formation spécialisée se compose de 500 femmes et hommes, dont 140 pilotes et 220 mécaniciens de bord chevronnés, chargés de faire voler une flotte de 56 hélicoptères déployés en métropole et en outre-mer. Si l’institution a investi la troisième dimension depuis soixante-dix ans, notamment grâce à un gendarme parti à New York qui avait vu voler un hélicoptère de la police au début des années 1950, les drones ont fait une apparition récente. Leur présence dans la gendarmerie remonte à 2005, grâce à l’initiative d’une poignée de passionnés au sein du GIGN qui ont tout de suite compris le potentiel opérationnel de ce nouvel outil de reconnaissance. Les machines volantes amorcent leur montée en puissance à partir de 2015. « L’idée est d’offrir une vision plus globale, avec un appui 3D au plus près des unités de terrain, décrit le chef d’escadron Arnaud Gérard, en charge de la section expérimentation de drones autonomes de moyenne endurance. Il y a une évidente plus-value à s’élever pour mieux observer, mieux renseigner. Grâce à cette technique aéronautique, nous effaçons l’opacité susceptible de gêner les manœuvres au sol. » «Cela évite de tomber dans des embuscades…» Les premiers drones mis en service, des modèles Novadem NX110 français, rencontrent vite leurs limites : disposant d’à peine quinze minutes d’autonomie, ces gros engins étaient assez encombrants et non stabilisés en cas de coup de vent. « En clair, il fallait vraiment savoir tout de suite ce que l’on voulait filmer, toujours de jour, avant de décoller », raconte-t-on aux FAGN, qui n’ont jamais cessé de réfléchir à l’évolution de cette escadrille radiocommandée. « Notre ambition initiale était d’avoir un drone dans chaque patrouille mais, pour cela, il aurait fallu trouver des compétences, les bonnes machines, alors que la réglementation était encore balbutiante, confie le commandant Gérard. Les premières missions ont été consacrées à la protection des biens et à la détection, notamment celle des voleurs dans les parcs ostréicoles ou des cambrioleurs écumant les quartiers pavillonnaires. » Nos machines ont aussi perturbé l’action des manifestants violents, qui se savaient observés en permanence et devaient changer leurs plans. Le capitaine Ludovic Allerme Rapidement, les drones de la gendarmerie ont aussi fait leurs preuves dans la recherche de randonneurs égarés ou ayant fait une chute dans des secteurs accidentés. « Le périmètre de nos missions a évolué au gré des innovations, synonymes de caméras plus performantes, plus autonomes, plus robustes », témoigne Arnaud Gérard. Devenu le « M. Drone » de la maison bleue, ce dernier l’affirme : « Nos appareils ont vite été très précieux pour aider au maintien de l’ordre et mieux prévoir l’action de nos adversaires, en particulier dès 2018 avec l’acte fondateur de Notre-Dame-des-Landes . » Selon nos informations, pas moins de six à huit drones de type Phantom IV ont survolé en continu les scènes de guérilla déclenchées par les émeutiers autour de l’aéroport. « Cela a évité de tomber dans des embuscades mais aussi d’exposer inutilement des hommes en reconnaissance, détaille le capitaine Ludovic Allerme, chef de cabinet communication des FAGN. Nos machines ont aussi perturbé l’action des manifestants violents, qui se savaient observés en permanence et devaient changer leurs plans. » Les activistes les plus virulents ont bien tenté de les prendre pour cibles mais les drones sont quasi intouchables, puisqu’ils peuvent voler jusqu’à 120 mètres de haut - au-delà, l’espace est réservé à l’aviation -, à une allure frisant parfois les 80 km/h. L’adjudant Fabrice Thévenot, télépilote drone au sein des forces aériennes de la gendarmerie nationale (FAGN), pilote un drone DJI Matrice 300 à Satory le 2 juin 2025 dans les Yvelines. Lucas Barioulet pour Le Figaro Lucas Barioulet pour Le Figaro De plus en plus polyvalent, le drone s’impose comme un précieux auxiliaire lors des enquêtes judiciaires. Dès l’automne 2012, l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (Ircgn), qui dispose désormais d’une flotte de huit machines de tous les gabarits, utilise un prototype pour faire une photographie aérienne, à près de 50 mètres de hauteur, de la scène de crime de Chevaline (Haute-Savoie), théâtre d’un quadruple assassinat toujours énigmatique. « Cela nous a servi de fond de plan, laissant apparaître la végétation ou encore les traces de patinage de la voiture, sur lequel ont été reportées les coordonnées des traces et indices, que ce soient les débris de verre, les traces de sang et ou autres étuis balistiques », raconte le lieutenant-colonel Christophe Lambert, chef du département documents, numérique et multimédia à l’IRCGN. Grâce aux progrès de la photogrammétrie et du traitement de l’image en 3D, les techniciens de la gendarmerie modélisent des scènes de grande ampleur. Alors qu’il était quasiment impensable qu’un drone puisse survoler le théâtre du crash de l’airbus de la Germanwings, en mars 2015, dans les Alpes-de-Haute-Provence, en raison du relief et de mauvaises conditions météorologiques, les experts de l’IRCGN ont pu reconstituer l’ultime trajectoire dans les arbres et le point d’impact avant le crash d’un bombardier d’eau, en 2019, à Générac (Gard). Retrouver des vivants et des morts Depuis le début de l’année, de passionnantes expérimentations sont menées dans le domaine des fouilles opérationnelles, toujours avec l’aide de drones : grâce à des caméras thermiques fixées à l’appareil, les gendarmes, qui savent déjà repérer une personne vivante grâce à sa température corporelle, espèrent pouvoir aussi retrouver des cadavres en captant la chaleur que dégage la masse larvaire qui colonise les corps en décomposition. Des tests menés sur des carcasses de cochon semblent concluants. Par ailleurs, la technique de l’imagerie dite « multispectrale », déjà utilisée en agriculture pour repérer dans les champs les zones qui manquent d’eau, offrirait la possibilité de détecter des changements suspects dans la végétation, voire des secteurs où la terre a été retournée pour y enfouir un corps. Le champ des recherches semble infini. Le chef d’escadron Arnaud Gérard (à droite) et le capitaine Ludovic Allerme (à gauche), tous deux membres des forces aériennes de la gendarmerie nationale (FAGN), à Satory, dans les Yvelines, le 2 juin 2025. La gendarmerie dispose de 800 appareils. Lucas Barioulet pour Le Figaro En dépit d’une mise en service plus que prometteuse, la percée du drone au sein des forces de l’ordre a bel et bien failli être fauchée en plein vol, alors que la pandémie de Covid touchait le pays. En mai 2020, le Conseil d’État, saisi par l’association La Quadrature du net, inquiet de l’usage de ces appareils « à des fins de police administrative », en avait interdit l’usage pour surveiller les manifestations. Les sages du Palais-Royal avaient jugé que les survols de la voie publique par des engins dotés de caméras impliquaient, de facto, le traitement de données à caractère personnel, ceci sans aucun encadrement juridique. « Cette décision a porté un vrai coup d’arrêt, pendant de long mois, à notre activité car il était difficile de maintenir le sens de la mission pour nos télépilotes », se souvient le commandant Arnaud Gérard, qui n’ignore rien des tirs de barrage politiques et médiatiques dont ont été victimes ses chers « oiseaux » télécommandés, trop souvent pointés du doigt par leurs contempteurs comme de vilains « mouchards » du ciel. En mars dernier encore, trois experts désignés par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies avaient jugé « disproportionnées » et « illégales » certaines mesures de sécurité prises par la France dans le cadre de la sécurisation des Jeux olympiques. Outre le recours à la vidéosurveillance faisant appel à l’intelligence artificielle, figurait aussi l’emploi de drones de surveillance. Ces derniers ont obtenu, au terme d’une âpre bataille législative, le droit de reprendre la voie des airs depuis fin 2022, à la condition que les missions soient autorisées par un juge ou un préfet. Et que les images soient détruites dans un délai de sept jours après la levée du dispositif. Un avion de 30 kilos « Nous avons repensé tout notre système pour s’adapter à ce nouveau texte, qui concerne aussi les hélicoptères, avant d’amorcer une nouvelle montée en puissance », sourit Arnaud Gérard. Selon nos informations, la gendarmerie, qui a formé quelque 1400 télépilotes, est désormais « armée » par une flotte de 800 drones allant du plus furtif au plus puissant. Grâce à cette céleste armada, les forces aériennes de la gendarmerie entendent « investir davantage sur le maintien de l’ordre », pour anticiper la formation de bandes d’émeutiers et suivre les casseurs. L’accent devrait être mis aussi dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine. Cette méthode de détection pour identifier des flux de migrants est déjà couronnée de succès sur le littoral de la Manche, où 6600 migrants sont parvenus à rejoindre les côtes anglaises, lors de 119 traversées réussies, entre le 1er janvier et le 31 mars dernier. Tournées vers le futur, les FAGN réfléchissent aussi aux drones de demain. Selon nos informations, les drones à voilure fixe de 30 kilos, semblables à des avions, auront une envergure de 5 mètres et seront projetables jusqu’à 100 kilomètres tout en filmant d’immenses étendues. Outre des recherches menées sur un « dirigeable » miniature, susceptible d’évoluer sur des scènes de crime sans que des hélices ne viennent balayer les indices, les stratèges de la gendarmerie planchent aussi sur la création d’« essaims » de drones dotés de capteurs pour multiplier les angles de vue et augmenter les rayons de ratissage. La maîtrise du ciel ne fait que commencer. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/analyse-des-scenes-de-crime-detection-des-emeutiers-800-drones-au-service-de-la-gendarmerie-20250606
  • Discussions sur les modes d'action pertinents pour s'opposer à la technopolice

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    Bonjour à tous Même si notre collectif n'est pas très actif ici, nous avons sur Putanges le Lac gagné un recours contre l'autorisation préfectorale autorisant la vidéosurveillance dans notre village. Même si cette victoire reste symbolique, elle est importante pour nous. En parallèle, nous accueillons sur notre petite commune le rassemblement "Les Résistantes 2025", du 7 au 10 aout : https://lesresistantes.fr/ La première édition a réuni environ 5000 personnes par jour sur 4 journées, et prêt de 200 ateliers, conférences, débats, projections, spectacles et concerts en aveyron. Nous avons ambition de faire au moins aussi bien, cette fois-ci, dans l'Orne. [image: 1743496812411-59e7fd80-006d-41fc-a9cd-03df18391592-image.png] J'adorerai que cet évènement soit l'occasion de se retrouver entre militants contre la vidéosurveillance, de proposer un atelier autour de la vidéoprotection et de la technopolice a la commission programmation, de tenir un stand dans le village, voir, idéalement, de créer une coalition nationale des collectifs, à l'image de la Déroute des Routes qui fédère les collectifs locaux en lutte contre les projets routiers. J'aimerais vraiment porter cela, mais étant dans l'orga de l'évènement, et ailleurs qu'à la programmation, je ne ne peux que vous mettre en contact. Je vous transmet ici l'appel de la commission programmation donc : Bonjour à toutes et à tous, Comme vous le savez peut-être, les Résistantes, le festival des luttes locales et globales reviennent à l'été 2025, du 7 au 10 août en Normandie, dans l'Orne à Putanges-le-lac ! 🎪✊ Comme en 2023 au Larzac, nous avons envie que la programmation soit la plus partagée et participative possible, afin de donner de l'espace à de nombreuses luttes de terrain, écologistes, sociales, syndicales, antiracistes, féministes, ... et aux sujets de bataille qui nous occupent ! Mais aussi à des formats variés, projections-débats, concerts, ateliers-formations, spectacles, assemblées, animations enfants, etc etc. 👋 Voici donc un formulaire pour contribuer et faire des propositions : vous y trouverez notamment une petite notice qu'on vous invite à bien lire avant de publier des suggestions. ✍️ https://framaforms.org/appel-a-programmation-pour-les-resistantes-2025-7-10-aout-orne-1736969575 La commission programmation vous recontactera le plus vite possible dans les prochaines semaines pour organiser ça concrètement. Merci par avance, et à bientôt aux Résistantes ! J'espère donc vous y rencontrer
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    ailepetA
    Bonjour à toustes, Je suis étudiant en master 1 "Gouvernance des données" à l'université d'Avignon, et pour notre évaluation de semestre 1, nous devons produire un podcast de 10 à 15 minutes, et en incluant des réponses de 3 spécialistes du sujet choisi. Le sujet en question étant la VSA, et comme j'ai eu l'occasion de discuter avec certain.e.s d'entre vous au Manifesten à Marseille où je vis, je me suis dit que je pourrais trouver des spécialistes parmi vous. Je vous copie notre problématique précise : la surveillance automatisée de l'espace public (donc, pas seulement la VSA) est-elle en train de devenir techniquement réalisable ? juridiquement acceptable ? politiquement (ou socialement) désirable ? et si oui, est-elle donc inéluctable ? Nous (= ma binôme et moi-même) avons déjà contacté Pauline Türk, la fille d'Alex Türk de la CNIL, qui partage les mêmes préoccupations que son père sur la protection de la vie privée. J'envisage aussi de recueillir la parole d'un élu du coin, ou d'un ingénieur rompu aux techniques de la VSA, pour nourrir les volets "juridique" et "technique" respectivement. La forme de la réponse (écrite ou orale) importe peu. Souhaitez-vous qu'on échange sur ce sujet ? Je finis mes exams le 5 décembre et je dois rendre le podcast début janvier, je prévois l'intervalle pour préparer mes questions. Toute suggestion de votre part est bienvenue ! Merci d'avance pour votre participation :) LP
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    MarneM
    J'ajoute que si vous souhaitez poster un message sans qu'il soit visible par les personnes qui n'ont pas de compte, vous pouvez le faire directement dans "Salons privés" comme le présent message.