n°205 de mars avril
p8 La vidéoverbalisation, mise en place depuis le 18 janvier dans trois secteurs de la ville, sera-t-elle étendue à tous les quartiers ?
Emmanuelle
Philippe Geiger, adjoint à la tranquilité publique :
Nous sommes en phase d’expérimentation, c’est pourquoi ce système est limité pour le moment à trois secteurs : Vieux Tours, Colbert et le quartier mairie / gare / rue de Bordeaux. Nous commençons à petite
échelle pour valider le système, avant de l’étendre éventuellement à d’autres quartiers. Nous tirerons un premier bilan après quelques mois de fonctionnement afin d’en vérifier l’efficience. Notre objectif est de
limiter le nombre de stationnements gênants afin de pacifier l’espace public, et de permettre à tout le monde, et notamment aux plus fragiles, de circuler en toute sécurité sur les trottoirs et dans les espaces
piétons. Si cette expérimentation se révèle efficace, son utilisation nous permettra de libérer du temps pour notre équipe d’Agents de Surveillance de la Voie Publique (ASVP) qui, avec les agents de la police municipale, resteront en charge de la verbalisation des stationnements gênants dans les lieux dépourvus de caméras. En plus de cet outil nous allons lancer une campagne de communication afin de sensibiliser les conducteurs au respect du code de la route.
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TRANQUILITÉ PUBLIQUE Le stationnement gênant verbalisé par vidéosurveillanceDepuis le 18 janvier, des caméras de vidéosurveillance peuvent identifier des véhicules stationnés sur des emplacements interdits comme les accès pompiers, les voies cyclables, les rues piétonnes, les passages protégés ou les trottoirs... autant d’incivilités qui mettent en danger la vie des piétons et des personnes vulnérables. Cette expérimentation vise donc en priorité à lutter contre le stationnement gênant dans trois secteurs : le Vieux Tours, le quartier Colbert et le secteur mairie/gare/rue de Bordeaux. Adjoint à la tranquillité publique, Philippe Geiger précise qu’« une tolérance est accordée pour un arrêt de cinq minutes, par exemple pour décharger ses courses ou déposer une personne ». Au-delà de ce temps, sept opérateurs de la police municipale assermentés peuvent éditer par voie électronique un procès-verbal, transféré automatiquement au Centre national de traitement (CNT) de Rennes qui adresse un avis de contravention (135 €) au domicile du titulaire de la carte grise.