Rennes
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Bonjour @denic
je pense très sincèrement qu'une discussion de vive voix est un impératif à tout cela.
Et vous ? Je ne voudrais l'imposer, malgré mon idée de départ.des retours d'expériences et d'ébandons : oui
des contacts : oui
des liens ensemble : oui
des leaks : ouiEssayons d'en blablater ? Par voix ??
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en travaillant sur Serenicity (jusqu'à son arrêt !) on a pu constaté que, sur le même quartier populaire de Tarentaize-Beaubrun, était testé une plateforme, "Digital Saint-Etienne", qui fusionnait toutes les bases de données publiques (de la ville, de la métropole et des délégataires de services publics) ainsi que celles issues des réseaux sociaux ... de la vidéosurveillance et, sans nul doute, des micros envisagés. Les villes n'ont pas les moyens d'un tel travail, et/ou seraient obligées à une transparence sur la collecte de données. On confie donc ça à des sociétés privées, Suez en l’occurrence.
Tu aurais plus d'infos sur ce croisement de données, et notamment celles issues des réseaux sociaux ?
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@felix
Bonjour,
Pour le moment on a divers dépliants, un site de Suez et des documents qui ont fait l'objet de votes en conseil municipal ou de métropole, tous rédigés dans un style lénifiant qui ne décrit pas précisément les traitements effectués.
Pour aller plus loin il faudrait se lancer dans une procédure CADA comme vous avez fait pour Serenicity.
Ci-joint dépliant de Suez DigitalStEtiennedivd_st_etienne.pdf et communiqué commun CP-SUEZ-lancement-du-projet-digital-Saint-Etienne-2018-03-26-FR.pdf -
Aussi à ajouter au pad pour mettre ça dans data.technopolice.fr
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@Marne
Bonjour
Avez vous eu des retours de ces demandes CADA relatives aux utilisations de drone sur Rennes ? -
Salut @Rachl-dlp
Je n'ai pas eu de réponse de la préfecture et j'ai eu cette réponse de la mairie de Rennes :Madame,
Ce 23 octobre vous avez sollicité la Ville de Rennes pour l'obtention de divers documents relatifs à l'utilisation de drone pour la surveillance au sein du "centre de rétention administratif de Rennes".
Je suis cependant au regret de vous indiquer que la Ville de Rennes ne détient aucun document concernant la surveillance que vous évoquez.
D'une part, les collectivités territoriales n'ont pas de compétence pour autoriser les vols de drone, et n'ont même pas à en être informées. Tant le régime propre aux autorisations de vols de drones sur certaines zones, que celui relatif à l'éventuelle captation d'images relèvent en effet exclusivement de la compétence des services préfectoraux. En tout état de cause, la situation concernée par votre demande pourrait relever du régime dérogatoire prévu par l'article 10 de l'arrêté du 10 décembre 2015 applicables à certaines opérations de police, régime qui là également ne prévoit pas d'intervention des communes.
D'autre part, je vous informe que le "centre de rétention administratif de Rennes" est improprement nommé car il ne se situe pas sur le territoire rennais, mais sur celui de Saint-Jacques de la Lande, commune voisine et limitrophe de Rennes.
Conformément à l'article 20 de la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, je vous informe que nous transmettons votre demande à Madame la Préfète d'Ille-et-Vilaine, qui nous semble être l'autorité compétente pour y apporter une réponse.
Cordialement,
Bertrand BIGAUD
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@Marne Je vous remercie pour votre réponse, j'ai fait des demandes CADA aussi, je vous tiendrai au courant des réponses que j'aurai
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Bonjour à vous,
lors de la manifestation du 5 décembre 2019,
un drone a été utilisé place de Bretagne à Rennes. Entre 12h et 14h30.Je n'ai pour l'instant que très peu d'information :
- mon observation
- quelques témoignages dificiles à recueillir
- deux photos avec peu de détails https://twitter.com/emmanbrossier/status/1202583747222224896
Avant de lancer un nouvelle demande CADA, je cherhce donc de nouvelles infos.
Si vou en avez ou si vous avez dans vos connaissances des personnes qui pourraient en avoir.@denic je présente mes excuses pour les semaines de silence.
Un café peu s'envisager à Rennes ?
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@Marne tu as eu des réponses de la demande Cada transmise à la préfecture ? Et toi @Rachl-dlp ?
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@Alouette non aucune :(
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@Marne est-ce qu'on renvoie un mail de pression à la préfecture ? En mode "vu qu'on n'a pas de nouvelles, on va devoir saisir la CADA ? Ou on la saisit directe ?
Il me semble que vu que la prefecture aurait du nous répondre avant le 3 janvier, on n'a plus qu'un mois (3mars) pour faire ça? -
Pas bête @Alouette ! ça coute rien d'essayer
Edit : relance envoyée
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Au top ! Parce quela préf avait visiblement pas très envie de répondre...
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Est-ce que quelqu'un.e aurait accès à cet article ? Merci !
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Bonsoir, voici l'article:
Les caméras de vidéoprotection traquent les délinquants
Ouest France (Rennes Est)22 Feb 2020Reportage Angélique CLÉRET.Huit écrans diffusent en continu les images des 36 caméras positionnées dans l’espace urbain. Leur nombre augmentera cette année.
Un adolescent va et vient, sur la dalle Kennedy, à Villejean, avec un groupe de copains. Dans sa main, il tient la réplique d’une arme Airsoft©. Il la lève, joue avec au moment où une mère et son enfant passent, à proximité du supermarché. La petite fille a peur. Sa mère presse le pas, en la tenant fermement par le bras.
La scène est visionnée au centre de supervision urbaine, sur un écran, par un policier municipal. Elle se déroule sous l’une des 36 caméras de vidéoprotection installées dans la ville de Rennes, sur la voie publique, après autorisation préfectorale.
Les premières sont apparues en 2010, places Sainte-Anne et Saint-Michel et au centre commercial Le Gast, à Maurepas. À cette période, le climat politique est traversé par la question de la sécurité. Le plan vidéoprotection lancé par le président Nicolas Sarkozy prévoit de tripler le nombre de caméras, en France. Dans le même temps, la terminologie évolue : la vidéosurveillance devient la vidéoprotection.
Un comité d’éthique
À Rennes, dans une ville gouvernée par la gauche, un débat politique s’installe « entre les partisans qui voient là une baguette magique » et les opposants qui s’inquiètent de son usage et « dénoncent une atteinte aux libertés et au droit à l’image », rappelle Hubert Chardonnet, adjoint au personnel et à la sécurité. La municipalité fait appel aux conseils du sociologue Éric Heilmann, l’un des spécialistes français de la vidéosurveillance. Et se dote d’un comité d’éthique, qui se réunit régulièrement, les premiers temps.
Sur la dalle Kennedy, le jeune homme continue à agiter son arme factice. Le policier municipal signale les faits à son collègue opérateur radio. Une patrouille de police est envoyée sur place. À son arrivée, l’adolescent disparaît dans les couloirs d’un immeuble. Il en ressort… dès que la voiture des forces de l’ordre est repartie.
À l’intérieur du palais Saint-Georges, dans le centre névralgique du réseau de vidéoprotection, auquel nul n’accède sans badge, les policiers municipaux voient réapparaître le jeune homme, la réplique d’arme à la main. Huit écrans diffusent en continu les images des différentes caméras, de la place de la Mairie à la dalle du Colombier, en passant par le centre commercial Italie.
Aide aux policiers
Installées sur la voie publique, elles ne filment pas les logements, afin de ne pas porter atteinte à la vie privée des personnes. « Les vidéos sont conservées pendant quinze jours », précisent Gildas Le Guernigou, directeur de la tranquillité publique, et Maurice Le Sénéchal, chef de service de la police municipale. Elles ne peuvent être visionnées que sur requête d’un procureur ou d’un officier de police judiciaire (OPJ).
Il n’est pas avéré que le taux d’élucidation des faits de délinquance de proximité progresse grâce à la vidéosurveillance. Pour Hubert Chardonnet, « le rapport entre le coût, important, et le résultat, avec une efficacité qui reste à prouver, est disproportionné ». Les caméras seraient toutefois une aide utile aux policiers, dans leurs missions d’intervention. « C’est un appui, pour les équipes de terrain », formule Maurice Le Sénéchal.
Ces prochains mois, Rennes devrait en poser une dizaine d’autres, aux abords des futures stations de métro Gros-Chêne et Saint-Germain, à la gare, place de La Trinité… Pour rassurer la population, en luttant contre le sentiment d’insécurité. Selon un classement réalisé par La Gazette des communes, à partir d’informations recueillies dans les médias et auprès des mairies, on compte plus de 11 470 caméras, fin 2019, dans 47 communes les plus peuplées de France. Nice (Alpes-Maritimes) reste la plus couverte, avec plus de 2 600 caméras pour 346 000 habitants. La vidéosurveillance s’est massivement déployée dans l’Ouest, depuis 2013. Pour exemple, SaintMalo (47 670 habitants) comptait 65 caméras à l’été 2019. À Laval (48 900 habitants ), 39 caméras scrutaient les rues à la même période. À Flers (14 458 habitants), la commune avait installé 46 caméras.
C’est en euros le montant de l’investissement pour l’achat, l’implantation et les travaux de génie civil, auxquels s’ajoutent 75 000 € pour la création du centre de supervision urbaine, au cours du mandat de Daniel Delaveau. Puis, 440 000 € pour les nouvelles caméras et 205 000 € de mise à niveau du système, au cours du mandat de Nathalie Appéré. L’État avait financé 50 % de l’investissement, entre 2008-2014, moins pour la suite.
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@gmmt merci ! :)
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Ajouté au pad « du carré vers le site » https://carre.technopolice.fr/#53829944 (qui contient également d'autres chiffres sur le nombre de caméras dans la ville de Rennes, puisqu'il n'y a pas uniquement des caméras sous responsabilité de la Mairie qui quadrillent la ville.)