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      VSA : nouvelle société VaubanAI fév2025 vend des produits sous marque Orasio

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      @kanopai Savoir & Finance mai 14, 202>5 Orasio en 2025 : La Startup de la French Tech qui Révolutionne la Vidéosurveillance par l’IA En 2025, Orasio, une jeune pousse de la French Tech, s’impose comme un acteur prometteur dans la vidéosurveillance algorithmique, portée par une levée de fonds de 16 millions d’euros en amorçage (Maddyness, 14 mai 2025). Fondée par Florian Fournier, ancien cofondateur de la licorne PayFit, Orasio développe des solutions d’intelligence artificielle (IA) pour analyser en temps réel des flux vidéo, ciblant la défense, les collectivités territoriales, et les entreprises. Cet article explore les innovations d’Orasio, son positionnement dans un marché en pleine expansion, et ses perspectives, à travers des anecdotes et des exemples concrets. Orasio : Une Vision née de la French Tech Lancée début 2025 à Paris, Orasio tire son nom du terme grec “orasi”, signifiant “vision”, symbolisant son ambition de transformer la surveillance vidéo par l’IA (Maddyness). Dirigée par Florian Fournier, polytechnicien et ex-directeur produit de PayFit, la startup réunit Arnaud Delaunay (ex-FarmWise) et Fabio Gennari (ex-Conseil d’État), tous issus de formations prestigieuses (Les Echos, 14 mai 2025). Leur solution analyse des flux vidéo pour détecter automatiquement des événements critiques, comme des départs de feu, des mouvements de foule, ou des comportements suspects, avec une précision de 95 % (Orasio, 2025). “Notre objectif est de devenir le leader européen de la vidéo-intelligence,” déclare Fournier (Maddyness). Testée lors des JO 2024 en France, la technologie d’Orasio attire déjà l’attention des investisseurs européens (Les Echos). Anecdote : Lors d’un exercice militaire en 2025, un officier utilise la solution d’Orasio pour analyser des vidéos de drones, détectant un véhicule suspect en 10 secondes, contre plusieurs minutes avec des outils traditionnels. Exemple concret : Une ville française équipe son centre de supervision urbaine avec Orasio, identifiant un départ de feu dans un parc en 2 minutes, permettant une intervention rapide des pompiers et évitant des dégâts estimés à 500 000 € (Orasio, 2025). Source : Maddyness, Levée de Fonds, Les Echos, Vidéosurveillance, X Post, @bymaddyness Une Technologie au Service de la Défense et de la Sécurité Orasio se positionne sur trois marchés stratégiques : la défense et sécurité intérieure, les collectivités territoriales, et les entreprises privées (Les Echos). Sa technologie, basée sur des algorithmes de “computer vision”, analyse en temps réel ou a posteriori des situations complexes, comme des intrusions dans des ports ou des comportements anormaux dans des gares. Environ 95 % des grandes villes françaises utilisent des systèmes de vidéoprotection, un marché en croissance de 15 % par an (Challenges, 27 mars 2025). Orasio se distingue par sa capacité à fonctionner sans connexion internet, un atout pour les environnements militaires sensibles (Intelligence Online, 12 juin 2024). Anecdote : Un aéroport régional, confronté à une intrusion de drone, utilise Orasio pour détecter l’appareil en 3 minutes, neutralisant la menace avant tout incident. Exemple concret : Une entreprise exploitant un stade déploie Orasio pour surveiller une foule de 50 000 spectateurs, repérant un mouvement de panique en 15 secondes, permettant une évacuation ordonnée (Orasio, 2025). Source : Challenges, Marché Sécurité, Intelligence Online, Orasio Une Levée de Fonds Historique En mai 2025, Orasio annonce une levée de 16 millions d’euros, l’un des plus gros tours d’amorçage de la French Tech cette année (Maddyness). Menée par le fonds français Frst (plus d’un tiers des capitaux), l’opération inclut Global Founders Capital (Allemagne) et Expeditions Fund (Pologne), spécialisé en défense et cybersécurité (Les Echos). “Nous avons choisi des investisseurs européens pour ancrer notre projet dans une dynamique continentale,” explique Fournier (Maddyness). Les fonds financent le développement technologique, le recrutement de profils seniors en computer vision (objectif : 20 collaborateurs d’ici fin 2025), et la commercialisation à l’échelle européenne (X Post, @JKhaski). Anecdote : Un investisseur, séduit par le parcours de Fournier chez PayFit, mise 2 millions d’euros sur Orasio, convaincu par sa vision de souveraineté technologique. Exemple concret : Orasio investit 5 millions d’euros dans ses algorithmes, réduisant le temps d’analyse vidéo de 30 %, renforçant sa compétitivité face aux solutions chinoises et américaines (Maddyness). Source : Maddyness, Levée de Fonds, X Post, @JKhaski Concurrents et Positionnement Orasio évolue dans un marché concurrentiel dominé par des acteurs chinois (Hikvision), américains (Palantir), et israéliens (BriefCam). En France, des startups comme Alta Ares, avec son IA pour drones, et XXII, spécialisée en vision par ordinateur, challengent Orasio (Tracxn, 10 avril 2025). Alta Ares se concentre sur les applications militaires dynamiques, tandis que XXII cible les smart cities. Orasio se différencie par sa polyvalence (défense, collectivités, entreprises) et son approche souveraine, évitant les dépendances technologiques étrangères (Les Echos). “Nous concurrençons les leaders mondiaux tout en respectant les normes européennes,” affirme Fournier (Challenges). Anecdote : Une collectivité, hésitant entre Orasio et une solution chinoise, choisit Orasio pour sa conformité au RGPD, évitant des amendes potentielles de 1 million d hatha yoga’euros. Exemple concret : Orasio remporte un contrat avec une gendarmerie, analysant 100 000 heures de vidéos pour identifier des suspects, surpassant un concurrent américain en précision (Orasio, 2025). Source : Tracxn, Startups IA, Challenges, Concurrence Opportunités d’Investissement : Un Marché en Plein Essor Le marché de la vidéosurveillance algorithmique, évalué à 700 milliards de dollars mondialement, croît de 20 % par an (Les Echos). Orasio attire les investisseurs grâce à son équipe (cofondateur d’une licorne), son positionnement (sécurité, souveraineté), et un contexte géopolitique favorable, marqué par la guerre en Ukraine et les débats sur l’autonomie européenne (Maddyness). Les fonds tech, comme ceux soutenant Orasio, offrent des rendements de 7-10 %, séduisant les investisseurs (X Post, @EuodiaFinance, 6 mai 2025). Une future levée en Série A, prévue pour 2026, pourrait valoriser Orasio à 100 millions d’euros (Intelligence Online). Anecdote : Un fonds polonais, motivé par la présence d’Expeditions Fund, investit 3 millions d’euros dans Orasio, anticipant son expansion en Europe de l’Est. Exemple concret : **Un investisseur place 50 000 € dans un fonds soutenant Orasio, générant 4 000 € de rendements annuels, porté par la croissance du marché de la sécurité (**Les Echos). Source : Les Echos, Marché Vidéosurveillance, X Post, @EuodiaFinance Défis : Réglementation et Échelle La réglementation européenne, notamment le RGPD et la loi sur l’IA, impose des contraintes strictes. Orasio investit 2 millions d’euros pour certifier ses algorithmes, un défi face aux concurrents chinois, moins régulés (Challenges). Avec 8 collaborateurs, la startup doit scaler rapidement pour rivaliser avec des acteurs comme Hikvision (10 000 employés) (Tracxn). La dépendance aux financements européens limite également ses ressources face aux géants américains (Intelligence Online). Anecdote : Orasio retarde un contrat avec une ville à cause de vérifications RGPD, permettant à un concurrent israélien de gagner du terrain. Exemple concret : Orasio recrute 5 ingénieurs seniors pour accélérer le développement, mais la pénurie de talents en computer vision freine son expansion (Maddyness). Source : Challenges, Réglementation, Tracxn, Effectifs Perspectives : Vers un Leadership Européen En 2025, Orasio ambitionne de déployer ses solutions dans 10 pays européens, portée par des partenariats avec des armées, des polices, et des entreprises (Les Echos). La French Tech, avec 200 startups en IA, soutient cet élan, mais la concurrence mondiale et les besoins en capitaux restent des enjeux (Tracxn). “Orasio incarne la souveraineté technologique européenne,” note un investisseur (X Post, @bymaddyness). Pour en savoir plus, consulter lesechos.fr, maddyness.com, ou orasio.com. https://www.businesseconomies.fr/2025/05/14/orasio-en-2025-la-startup-de-la-french-tech-qui-revolutionne-la-videosurveillance-par-lia/
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      Avis aux membres de Technopolice

      Watching Ignoring Scheduled Pinned Locked Moved Je viens d'arriver sur le forum
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      @mikou1010 je suis dispo si tu veux mathiaschavassieux@protonmail.com
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      Fonctions des drones de la gendarmerie de 2005 à 2025 selon l'analyse du Figaro

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      @kanopai L'article : Analyse des scènes de crime, détection des émeutiers : 800 drones au service de la gendarmerie Par Christophe Cornevin EXCLUSIF - Après dix ans de montée en puissance, ces appareils sont désormais déployés à travers le pays pour mener des missions de reconnaissance et des recherches criminelles. Tel un énorme bourdon noir, le drone quitte le sol, sur le plateau de Satory (Yvelines), pour s’envoler à la verticale vers un ciel moutonneux. Le sifflement des rotors de ce quadripale témoigne de la puissance de l’appareil. D’un poids de 9 kilos, cette pépite technologique est capable d’emporter une caméra assez puissante pour lire une plaque d’immatriculation à 800 mètres de distance, un haut-parleur susceptible de donner des consignes et de faire des mises en garde, un phare de recherche balayant un halo lumineux à très longue portée ou encore deux parachutes qui se déclenchent en cas d’avarie. Avec une agilité déconcertante, l’adjudant Fabrice Thévenot, instructeur télépilote, fait évoluer cette vigie volante en « jouant » avec deux joysticks et une simple molette pour orienter la caméra, en commandant au besoin des plans larges, des coups de zoom ou encore un passage en mode « IR », infrarouge. D’une simple pression de pouce, l’engin perce un nuage avant de filer vers l’azur jusqu’à pouvoir disparaître à 2 kilomètres de distance, le temps d’un souffle et sans perdre le contact. « Ce modèle, un DJI Matrice 300, peut voler en autonomie pendant quarante-cinq minutes pour détecter et renseigner avec une grande précision », indique le sous-officier. À l’abri d’un van gris banalisé, stationné à quelques mètres de lui, et dont le coffre est rempli de drones, un grand écran retransmet les images qui, au besoin, peuvent aussi être diffusées en direct sur des ordinateurs au sein même du ministère de l’Intérieur. Très précieux pour suivre de grosses opérations de maintien de l’ordre, l’engin a fait ses preuves lors de commémorations, comme les 80 ans du débarquement sur les plages de Normandie ou encore pour les grands rassemblements tels que la Coupe du monde de rugby. En quelques minutes, le drone est prêt à décoller pour un vol de quarante-cinq minutes en autonomie. Lucas Barioulet pour Le Figaro Considéré comme un « moyen rare », l’engin est l’un des plus récents mis à disposition des forces aériennes de la gendarmerie nationale (FAGN). Cette formation spécialisée se compose de 500 femmes et hommes, dont 140 pilotes et 220 mécaniciens de bord chevronnés, chargés de faire voler une flotte de 56 hélicoptères déployés en métropole et en outre-mer. Si l’institution a investi la troisième dimension depuis soixante-dix ans, notamment grâce à un gendarme parti à New York qui avait vu voler un hélicoptère de la police au début des années 1950, les drones ont fait une apparition récente. Leur présence dans la gendarmerie remonte à 2005, grâce à l’initiative d’une poignée de passionnés au sein du GIGN qui ont tout de suite compris le potentiel opérationnel de ce nouvel outil de reconnaissance. Les machines volantes amorcent leur montée en puissance à partir de 2015. « L’idée est d’offrir une vision plus globale, avec un appui 3D au plus près des unités de terrain, décrit le chef d’escadron Arnaud Gérard, en charge de la section expérimentation de drones autonomes de moyenne endurance. Il y a une évidente plus-value à s’élever pour mieux observer, mieux renseigner. Grâce à cette technique aéronautique, nous effaçons l’opacité susceptible de gêner les manœuvres au sol. » «Cela évite de tomber dans des embuscades…» Les premiers drones mis en service, des modèles Novadem NX110 français, rencontrent vite leurs limites : disposant d’à peine quinze minutes d’autonomie, ces gros engins étaient assez encombrants et non stabilisés en cas de coup de vent. « En clair, il fallait vraiment savoir tout de suite ce que l’on voulait filmer, toujours de jour, avant de décoller », raconte-t-on aux FAGN, qui n’ont jamais cessé de réfléchir à l’évolution de cette escadrille radiocommandée. « Notre ambition initiale était d’avoir un drone dans chaque patrouille mais, pour cela, il aurait fallu trouver des compétences, les bonnes machines, alors que la réglementation était encore balbutiante, confie le commandant Gérard. Les premières missions ont été consacrées à la protection des biens et à la détection, notamment celle des voleurs dans les parcs ostréicoles ou des cambrioleurs écumant les quartiers pavillonnaires. » Nos machines ont aussi perturbé l’action des manifestants violents, qui se savaient observés en permanence et devaient changer leurs plans. Le capitaine Ludovic Allerme Rapidement, les drones de la gendarmerie ont aussi fait leurs preuves dans la recherche de randonneurs égarés ou ayant fait une chute dans des secteurs accidentés. « Le périmètre de nos missions a évolué au gré des innovations, synonymes de caméras plus performantes, plus autonomes, plus robustes », témoigne Arnaud Gérard. Devenu le « M. Drone » de la maison bleue, ce dernier l’affirme : « Nos appareils ont vite été très précieux pour aider au maintien de l’ordre et mieux prévoir l’action de nos adversaires, en particulier dès 2018 avec l’acte fondateur de Notre-Dame-des-Landes . » Selon nos informations, pas moins de six à huit drones de type Phantom IV ont survolé en continu les scènes de guérilla déclenchées par les émeutiers autour de l’aéroport. « Cela a évité de tomber dans des embuscades mais aussi d’exposer inutilement des hommes en reconnaissance, détaille le capitaine Ludovic Allerme, chef de cabinet communication des FAGN. Nos machines ont aussi perturbé l’action des manifestants violents, qui se savaient observés en permanence et devaient changer leurs plans. » Les activistes les plus virulents ont bien tenté de les prendre pour cibles mais les drones sont quasi intouchables, puisqu’ils peuvent voler jusqu’à 120 mètres de haut - au-delà, l’espace est réservé à l’aviation -, à une allure frisant parfois les 80 km/h. L’adjudant Fabrice Thévenot, télépilote drone au sein des forces aériennes de la gendarmerie nationale (FAGN), pilote un drone DJI Matrice 300 à Satory le 2 juin 2025 dans les Yvelines. Lucas Barioulet pour Le Figaro Lucas Barioulet pour Le Figaro De plus en plus polyvalent, le drone s’impose comme un précieux auxiliaire lors des enquêtes judiciaires. Dès l’automne 2012, l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (Ircgn), qui dispose désormais d’une flotte de huit machines de tous les gabarits, utilise un prototype pour faire une photographie aérienne, à près de 50 mètres de hauteur, de la scène de crime de Chevaline (Haute-Savoie), théâtre d’un quadruple assassinat toujours énigmatique. « Cela nous a servi de fond de plan, laissant apparaître la végétation ou encore les traces de patinage de la voiture, sur lequel ont été reportées les coordonnées des traces et indices, que ce soient les débris de verre, les traces de sang et ou autres étuis balistiques », raconte le lieutenant-colonel Christophe Lambert, chef du département documents, numérique et multimédia à l’IRCGN. Grâce aux progrès de la photogrammétrie et du traitement de l’image en 3D, les techniciens de la gendarmerie modélisent des scènes de grande ampleur. Alors qu’il était quasiment impensable qu’un drone puisse survoler le théâtre du crash de l’airbus de la Germanwings, en mars 2015, dans les Alpes-de-Haute-Provence, en raison du relief et de mauvaises conditions météorologiques, les experts de l’IRCGN ont pu reconstituer l’ultime trajectoire dans les arbres et le point d’impact avant le crash d’un bombardier d’eau, en 2019, à Générac (Gard). Retrouver des vivants et des morts Depuis le début de l’année, de passionnantes expérimentations sont menées dans le domaine des fouilles opérationnelles, toujours avec l’aide de drones : grâce à des caméras thermiques fixées à l’appareil, les gendarmes, qui savent déjà repérer une personne vivante grâce à sa température corporelle, espèrent pouvoir aussi retrouver des cadavres en captant la chaleur que dégage la masse larvaire qui colonise les corps en décomposition. Des tests menés sur des carcasses de cochon semblent concluants. Par ailleurs, la technique de l’imagerie dite « multispectrale », déjà utilisée en agriculture pour repérer dans les champs les zones qui manquent d’eau, offrirait la possibilité de détecter des changements suspects dans la végétation, voire des secteurs où la terre a été retournée pour y enfouir un corps. Le champ des recherches semble infini. Le chef d’escadron Arnaud Gérard (à droite) et le capitaine Ludovic Allerme (à gauche), tous deux membres des forces aériennes de la gendarmerie nationale (FAGN), à Satory, dans les Yvelines, le 2 juin 2025. La gendarmerie dispose de 800 appareils. Lucas Barioulet pour Le Figaro En dépit d’une mise en service plus que prometteuse, la percée du drone au sein des forces de l’ordre a bel et bien failli être fauchée en plein vol, alors que la pandémie de Covid touchait le pays. En mai 2020, le Conseil d’État, saisi par l’association La Quadrature du net, inquiet de l’usage de ces appareils « à des fins de police administrative », en avait interdit l’usage pour surveiller les manifestations. Les sages du Palais-Royal avaient jugé que les survols de la voie publique par des engins dotés de caméras impliquaient, de facto, le traitement de données à caractère personnel, ceci sans aucun encadrement juridique. « Cette décision a porté un vrai coup d’arrêt, pendant de long mois, à notre activité car il était difficile de maintenir le sens de la mission pour nos télépilotes », se souvient le commandant Arnaud Gérard, qui n’ignore rien des tirs de barrage politiques et médiatiques dont ont été victimes ses chers « oiseaux » télécommandés, trop souvent pointés du doigt par leurs contempteurs comme de vilains « mouchards » du ciel. En mars dernier encore, trois experts désignés par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies avaient jugé « disproportionnées » et « illégales » certaines mesures de sécurité prises par la France dans le cadre de la sécurisation des Jeux olympiques. Outre le recours à la vidéosurveillance faisant appel à l’intelligence artificielle, figurait aussi l’emploi de drones de surveillance. Ces derniers ont obtenu, au terme d’une âpre bataille législative, le droit de reprendre la voie des airs depuis fin 2022, à la condition que les missions soient autorisées par un juge ou un préfet. Et que les images soient détruites dans un délai de sept jours après la levée du dispositif. Un avion de 30 kilos « Nous avons repensé tout notre système pour s’adapter à ce nouveau texte, qui concerne aussi les hélicoptères, avant d’amorcer une nouvelle montée en puissance », sourit Arnaud Gérard. Selon nos informations, la gendarmerie, qui a formé quelque 1400 télépilotes, est désormais « armée » par une flotte de 800 drones allant du plus furtif au plus puissant. Grâce à cette céleste armada, les forces aériennes de la gendarmerie entendent « investir davantage sur le maintien de l’ordre », pour anticiper la formation de bandes d’émeutiers et suivre les casseurs. L’accent devrait être mis aussi dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine. Cette méthode de détection pour identifier des flux de migrants est déjà couronnée de succès sur le littoral de la Manche, où 6600 migrants sont parvenus à rejoindre les côtes anglaises, lors de 119 traversées réussies, entre le 1er janvier et le 31 mars dernier. Tournées vers le futur, les FAGN réfléchissent aussi aux drones de demain. Selon nos informations, les drones à voilure fixe de 30 kilos, semblables à des avions, auront une envergure de 5 mètres et seront projetables jusqu’à 100 kilomètres tout en filmant d’immenses étendues. Outre des recherches menées sur un « dirigeable » miniature, susceptible d’évoluer sur des scènes de crime sans que des hélices ne viennent balayer les indices, les stratèges de la gendarmerie planchent aussi sur la création d’« essaims » de drones dotés de capteurs pour multiplier les angles de vue et augmenter les rayons de ratissage. La maîtrise du ciel ne fait que commencer. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/analyse-des-scenes-de-crime-detection-des-emeutiers-800-drones-au-service-de-la-gendarmerie-20250606
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      Saumur - Caméras, éclairage, patrouille cynophile nocturne

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      @PI628 https://www.le-kiosque.org/saumur-videoprotection-une-vingtaine-de-cameras-envisagees-en-centre-ville/ Saumur. Vidéoprotection: Une vingtaine de caméras envisagées en centre-ville - Saumur Kiosque Nous vous en avions parlé dans un précédent article, en avril dernier la municipalité de Saumur avait dévoilé un large plan visant à renforcer la sécurité en centre-ville avec le déploiement de caméras, plus d’éclairage et une brigade cynophile nocturne. Des annonces qui avaient divisées, y compris au sein de la majorité. Ce mercredi 11 juin, le sujet de la vidéoprotection est revenu sur la table du conseil municipal. Comme prévu, un groupe de travail constitué d’élus, de la sous-préfecture, de la police, et des services de la ville a été constitué et a proposé les emplacements pour une vingtaine de caméras dans le secteur du centre-ville. Ce groupe de travail a proposé une extension du périmètre initialement prévu au rond-point du Général Weygand, à celui du Petit Puy et au rond-point du Pont-Fouchard, sur les sorties du centre (voir schéma). Pour rappel, la ville avait prévu une enveloppe budgétaire de 250 000 euros pour l’installation d’une baie informatique pour le traitement des images, des antennes-relais et les caméras. La ville procédera à l’installation de celles-ci entre la seconde moitié de 2025 jusqu’en février 2026. Des secteurs ont été identifiés et des points ont été priorisés. En vert sur la carte ci-dessous, les points qui seront installés en priorités, puis en rouge et en bleu ensuite en fonction de la consommation de l’enveloppe. Ces endroits ne sont pas définitifs puisque la commission va continuer de travailler sur le sujet et proposera lors du prochain conseil municipal de septembre les endroits exacts où sont prévues les caméras avec le nombre précis et le modèle de caméras adaptées à ceux-ci. « Quelle désillusion ! » Si l’opposant Bertrand Chandouineau s’est réjoui de voir que les forces de l’ordre avaient « réussi à faire changer d’avis » le maire sur « l’emplacement de ces trois caméras supplémentaires », l’autre opposante Bénédicte Le Menac’h s’est interroger sur « l’utilité réelle de cette commission durant laquelle nous n’avons fait qu’écouter la police et la sous-préfecture. Il n’y avait pas vraiment de marge de manœuvre ». Jocelyn Merceron, se désole quant à lui : « Quelle désillusion pour les Saumurois », a-t-il lancé concernant la mise en place d’une équipe de surveillance privée annoncée avant le recrutement de la brigade cynophile pour sécuriser les rues en soirée. Celle-ci ne pourra en effet pas être mise en place d’un point de vue légal, sauf en-dehors d’événements précis comme la fête de la musique, Anjou Vélo Vintage, 14 juillet, Summerise. Un « effet soufflé » pour la minorité. Une annonce veine qui a permis de « dissiper l’exaspération montante des concitoyens », estime Jocelyn Merceron qui déplore un manque de prise en compte du sujet de la sécurité depuis le début du mandat par la majorité. Un effet « pschitt » dû à « l’impréparation » et à la « précipitation », argue-t-il. « Les Saumurois peuvent se rassurer, la salle Beaurepaire, le casino, les équipements de loisirs ont trouvé votre engouement budgétaire et seront livrés à temps, et ce à grand renfort de communication. En revanche, côté sérénité et tranquillité, cet été, les Saumurois et les touristes se retrouveront encore sans une présence accrue d’une police sur le terrain. 250 000 euros pour la vidéoprotection, 3 millions pour la salle Beaurepaire : Deux poids, deux mesures », lance-t-il également au maire. « J’ai fait les choses avec conviction » Une attaque en règle qui ne semble pas franchement avoir plu au maire de Saumur qui regrette des propos « ni courtois, ni respectueux ». « Je vous concède que vous n’avez pas tous les éléments concernant la bridage cynophile. On m’a donné un accord de principe pour qu’il y ait à la fois une brigade municipale et privée. J’ai écrit pour demander la mise en place de celle-ci avec toutes les règles qui sont données le lendemain matin du conseil municipal. La première réponse qui m’a été donnée est que finalement les services de l’Etat n’avaient pas complètement regardé et les choses et étaient un peu coincés sur ce sujet. Le préfet nous a signalé que cette brigade ne pouvait être mise en place sans qu’elle ne soit rattachée à un événement. On a ouvert le poste pour le maitre-chien le lendemain matin du conseil municipal également et on a aujourd’hui deux réponses, une externe et une en interne. Vous pourrez dire tout ce que vous voulez, mais ce qui est sûr, c’est que j’ai fait les choses avec conviction. » Concernant le budget de 250 000 euros alloués à la vidéoprotection, Jackie Goulet rappelle que « la protection des biens et des personnes est la responsabilité de l’Etat. On se substitue à l’Etat. Petit à petit, chacun redonne aux autres la responsabilité qui est la sienne, l’Etat particulièrement sur ce sujet. »
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      Longué-Jumelles. Vidéoprotection : Quel bilan après 10 ans de mise en place ?

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      @PI628 a dit dans Longué-Jumelles. Vidéoprotection : Quel bilan après 10 ans de mise en place ? : https://www.le-kiosque.org/longue-jumelles-videoprotection-quel-bilan-apres-10-ans-de-mise-en-place/ "La Ville de Longué-Jumelles". Quel nom ! :o)) J'adore aussi : "le choix d’une technologie non intrusive", "respecte la vie privée " alors que les entrées/sorties des véhicules des habitant.e.s sont enregistrées.