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D’où l'utilité d'avoir des portable "olschool" histoire de faire la nique à leurs stratégies de surveillance, parce que les drones, c'est plus compliqué :-(
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Je viens de tomber sur cet article qui parle de Orange et de sa techno "FluxVision" ca a été utilisé pour l'euro 2016 de foot à priori https://hightech.bfmtv.com/logiciel/comment-les-operateurs-suivent-les-supporters-a-la-trace-999635.html
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et on a publié ça de notre côté :) https://www.laquadrature.net/2020/03/28/orange-recycle-son-service-de-geolocalisation-pour-la-pandemie/
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Ils peuvent aussi te géolocaliser avec un portable "oldschool" :)
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@Envy Je croyais que ça protégeais quand même un peu... (à moins d'être spécifiquement sur écoute, ce qui n'est pas le cas ici)
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@Dolphine de ce que j'ai compris, il y a plusieurs solutions pour géolocaliser un téléphone :
- en installant une application sur le téléphone qui envoie ses coordonnées GPS (il faut alors que l'utilisateur joue le jeu),
- en utilisant les informations techniques "à quelles antennes se connecte le téléphone ?"
La deuxième solution n'épargne aucun téléphone relié au réseau :)
Cette article l'explique peut être mieux que moi.
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Toujours dans la série technosolutionisme pour lutter contre le covid:
https://docs.google.com/spreadsheets/d/1h6H65IGnd-VAhd2k1rnw-Lh4PwZcWhz5EDuUTPf0FF4/edit#gid=0
https://privacyinternational.org/examples/tracking-global-response-covid-19trouvé via https://twitter.com/MoutonNumerique/status/1243478708029140999
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"Afin de traiter ce flux automatique, les ingénieurs d'Orange ont reconfiguré un outil commercial d'une de ses filiales baptisé Flux Vision. Il sert d'ordinaire à mesurer les déplacements des touristes vers les lieux de villégiature estivaux, permettant ainsi aux offices de Tourisme et aux collectivités locales de prédire les arrivées et d'adapter les infrastructures et les offres commerciales aux arrivants avec plus d'acuité.
Le logiciel Flux Vision a dû être recalibré il y a une dizaine de jours pour couvrir toute la France métropolitaine. Ce sont donc des dizaines de milliers de points de géolocalisation qui sont apparus sur les radars de l'opérateur." -
"L’annonce a été faite le 24 mars lors de l’installation du Comité Analyse Recherche et Expertise, une nouvelle instance scientifique chargée de conseiller le pouvoir : la France souhaite réfléchir à une « stratégie numérique d’identification des personnes ». Soit. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Pour l’heure, les finalités d’un tel programme sont encore floues, à supposer qu’il soit effectivement mis en place.
Car les pistes sont multiples : empêcher les rassemblements en observant l’absence d’une trop grande concentration de smartphones dans un périmètre donné ; modéliser la propagation de l’épidémie sur le territoire ; envoyer des messages de prévention sur des mobiles spécifiques, selon l’état de santé des personnes ou de leur géolocalisation ; vérifier que personne ne se trouve dans un endroit où elle ne devrait pas être (comme un parc fermé au public) ou, plus sensible encore, contrôler le confinement d’une personne." -
SFR a fait de même avec son offre maison, Géostatistics :
L’opérateur au carré rouge a fourni des données issues de la géolocalisation des smartphones à l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) et à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria). Ces informations, anonymisées, sont utiles pour identifier les mouvements de populations, et anticiper les besoins des organismes de santé.
Mais il s'est aussi dit prêt à "signaler les regroupements de personnes" :
Questionné ensuite sur la possibilité de dénoncer les regroupements de personnes dans les lieux publics, comme Swisscom compte le faire en Suisse, Grégory Rabuel a répondu “bien sûr, on pourrait faire la même chose avec des données anonymisées”, mais “on n’en est pas là à l’instant t en France”. Tout en indiquant que “dans cette guerre sanitaire, comme le dit le président de la République, je pense que tous les dispositifs sont les bons” et que l’opérateur le fera si cela peut aider.
Au niveau européen, idem. Thierry Breton (Atos, ancien PDG de France Télécom/Orange, ancien ministre français des télécom) a demandé aux opérateurs européens membres de la GSM Association (750 opérateurs dans le monde) de "fournir des données agrégées sur leurs abonnés mobiles pour mieux comprendre et anticiper l’évolution de la pandémie". Aucun n'aurait refusé, et 8 auraient officiellement accepté.
Le secteur privé ne se gêne pas non plus, GAFAM en tête :
- Google https://www.google.com/covid19/mobility/
- Apple https://www.apple.com/covid19/mobility
- Transitapp https://transitapp.com/covid-19?lang=fr
Tous insistent d'ailleurs sur l'aspect "anonyme et agrégé". Mais si on regarde les projets similaires en Suisse et Canada, ça ne rassure pas pour autant :
Selon les informations obtenues par «Le Temps», l’opérateur communiquera aux autorités fédérales lorsque plus de 20 téléphones se trouvent dans un espace de 100 mètres sur 100.
Le but sera sans doute de déterminer si des rassemblements illégaux ont lieu plusieurs jours de suite dans des endroits publics, afin, ensuite, de prendre des mesures pour les disperser.
Source :
https://www.letemps.ch/economie/swisscom-aidera-confederation-detecter-attroupements-via-telephones« Ce que j’ai demandé, et je vais l’obtenir, est que les compagnies de téléphonie mobile nous fournissent les données de connexion à leurs réseaux pendant le week-end pour que nous puissions voir où les gens continuent de se rassembler, a dit M. Tory. Ces données nous permettront de faire une carte des points chauds. »
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Merci pour ces infos précieuses !