Recours contre la VSA à Marseille
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On en a même pas parlé ici semble-t-il. À lire sur La Quadrature (déposé avec la LDH) :
Nous venons de déposer, avec la Ligue des droits de l’Homme, un recours en référé devant le tribunal administratif de Marseille pour lui demander d’annuler l’installation dans la ville d’un dispositif de vidéosurveillance automatisée (appelé « vidéoprotection intelligente »). Ce dispositif, décidé par la ville de Marseille, prévoit la mise en place de nouvelles technologies de surveillance dans l’espace public qui, pour l’essentiel, relèvent d’une surveillance biométrique généralisée : détection de comportements anormaux, suivi de silhouettes ou d’individus, captations sonores…
D’autres dispositifs similaires sont déjà installés en France ou sont en train de l’être, le tout dans l’opacité la plus complète. Leurs promoteurs considèrent que le cadre juridique de la vidéosurveillance leur suffit. Au même titre que la reconnaissance faciale, qui n’est qu’une des nombreuses couches applicatives de la vidéosurveillance automatisée, ces dispositifs participent pourtant à la mise sous surveillance totale de nos villes.
Et ce matin dans Marsactu :
Contactée à ce sujet, la mairie de Marseille met quant à elle en avant une simple « expérimentation ». De plus, « nous n’avons pas été informé officiellement de ce recours », ajoute le service presse. Dans l’article de Télérama cité plus haut, la mairie de Marseille se défend d’avoir recours à la reconnaissance biométrique (physique ou comportementale). Ce qui justifierait donc selon la municipalité l’absence d’étude d’impact et de la nécessité de prévenir la CNIL. Jointe par Marsactu, Caroline Pozmentier n’a pas répondu à notre sollicitation dans le temps imparti à la publication de cet article.