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    Saumur - Caméras, éclairage, patrouille cynophile nocturne

    Planifier Épinglé Verrouillé Déplacé Pays de la Loire
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        Saumur. Caméras, éclairage, patrouille cynophile nocturne… La ville déploie des mesures pour plus de sécurité - Saumur Kiosque

        La Rédaction
        8–10 minutes

        Ce mercredi 23 avril, l’ordre du jour du conseil municipal de la Ville de Saumur a principalement tourné autour de la question de la sécurité de plus en plus prégnante sur la ville. Les élus ont débattu et voté plusieurs délibérations visant à renforcer la sécurité. Cela a amené de longs débats, notamment autour de l'efficacité de la vidéosurveillance.

        Si pour le maire de Saumur, Jackie Goulet, il s’agit d’une « réponse aux problématiques », survenues à plusieurs reprises ces derniers mois, il assure que la majorité « travaille le sujet depuis plusieurs années ». Jackie Goulet est également revenu sur l’ensemble des actions mises en place sur Saumur pour lutter contre l’insécurité. « Dès 2021, j’ai demandé au Premier ministre Castex lors de sa venue à Saumur un renfort des policiers nationaux. Nous avions alors eu 10 policiers supplémentaires attribués à la ville. » Dernièrement, le maire a contacté le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour renforcer à nouveau les équipes de la police nationale à Saumur. « Il y a aujourd’hui 3 départs en retraite, 1 personne exclue, 4 agents en longue maladie, soit 8 personnes en moins dans les effectifs. Nous avons demandé 10 policiers supplémentaires. L’objectif est de pouvoir avoir 2 à 3 patrouilles nocturnes, contre 1 à 2 si les effectifs le permettent aujourd’hui », indique-t-il. En décembre 2024, le maire a par ailleurs pris la décision d’augmenter la plage d’éclairage à 21h30 dans les communes associés, à 23h dans le centre-ville élargi et minuit en été et jusqu’à 2h30 en cœur de ville. « On l’a peut-être déjà oublié, mais il y a 2 ans, nous ne savions pas si nous aurions assez d’électricité en France et le gouvernement avait demandé aux collectivités un effort considérable pour faire des économies d’énergie », rappelle l’édile qui reste convaincu qu’il est essentiel de maitriser les coûts de fonctionnement de la collectivité. En outre, le maire a récemment pris 3 arrêtés municipaux visant à interdire la consommation d’alcool sur le domaine public, à interdire la vente d’alcool après 23h dans les supérettes, et à interdire la vente d’alcool dans les bars à partir de 1h30 avec une fermeture des établissements à partir de 2h du matin.

        Une brigade cynophile au sein de la police municipale

        La première délibération proposée ce mercredi concernait la création d’une brigade cynophile au sein de la police municipale avec deux agents, dont un maitre-chien, et un chien. Elle sera principalement active de 22h à 5h du matin le jeudi, le vendredi et le samedi. « L’objectif est qu’elle patrouille régulièrement en cœur de ville. Le choix d’une brigade cynophile s’est fait en raison de la dissuasion que représente un chien. » Cela représente pour la ville un budget de fonctionnement de 100 000 euros par an. « Que la collectivité fasse un effort en la matière, c’est une chose, toutefois, il ne faut pas oublier que la sécurité est une prérogative nationale », lance Jackie Goulet. Le temps de recruter les agents, la brigade nocturne devrait être en place après l’été. En attendant, l’élu va mettre en place un gardiennage de la voie publique avec une brigade de sécurité privé qui assurera une présence dans le cœur de ville.

        Plus de lumière dans les rues

        Toujours dans un esprit de lutter contre l’insécurité, la ville souhaite passer l’ensemble de l’éclairage public de la ville en LED d’ici à 2028. Cela représente un investissement de 2 à 2.5 millions d’euros. A ce jour, sur les 5 300 points lumineux, 24% sont en LED. L’objectif, en dehors de faire baisser la facture de 100 000 euros par an, est de pouvoir éclairer la ville sur une plage horaire élargie : jusqu’à 4h du matin en été en cœur de ville du jeudi au samedi, jusqu’à minuit en hiver et 1h en été en centre-ville et jusqu’à 23h sur les extérieurs.

        Des caméras seront (enfin) installées

        Le dernier point concernait l’installation de la vidéoprotection, demandée depuis très longtemps par l’opposition municipale. « J’ai remis le sujet sur la table de la majorité au moins à trois reprises depuis fin 2023 », assure le maire expliquant que cela n’allait pas nécessairement dans le sens « des convictions profondes de certains élus de la majorité ». Ainsi, une ligne budgétaire de 250 000 euros pour 2025 sera dédiée à la mise en place de la vidéoprotection en cœur de ville. Un groupe de travail réunissant des élus de la majorité et de l’opposition, la police nationale, la police municipale, la sous-préfecture et les services techniques sera constitué et se réunira deux fois en mai pour définir les zones où installer des caméras et quel type d’équipement installer. Celles-ci devraient être installées avant la fin de l’année.

        Des visions partagées dans la majorité

        De nombreux élus de la majorité, s’ils ont globalement suivi les délibérations et voté pour l’installation d’une brigade cynophile ou l’élargissement des plages d’éclairage, ont fait part de leurs doutes quant à l’installation de la vidéosurveillance. Ibrahim Chenouf, comme plusieurs de ses homologues, a notamment regretté que le temps n’ait pas été pris pour « mener un travail en commun avec les habitants ». « Si les chiffres montrent bien que les violences sont en augmentation, il faut certes agir, mais ne pas réagir dans la précipitation », estime-t-il ajoutant que « la vidéoprotection n’est pas une solution. » Comme Jules Ricou et d’autres élus de la majorité, il assure, chiffre à l’appui, que la vidéosurveillance n’est « pas efficace ». Seulement, « 0.4 à 1.5% des affaires » ont été résolus grâce à l’utilisation de cette technologie, selon une étude de la gendarmerie. « Un faux remède à une pathologie bien réelle », selon Jules Ricou pour qui cela est une solution trop coûteuse au regard de son efficience préférant placer ce budget dans « une présence de terrain ». Géraldine Le Coz’ s’est interrogée sur l’aspect éthique de la vidéosurveillance : « Que sera fait demain en matière de surveillance ? » Pour Christophe Cardet, les caméras ne sont pas « l’alpha et l’oméga de la sécurité, mais un outil supplémentaire, demandé depuis des années par les policiers pour accompagner leurs investigations. » Jocelyn Merceron, membre de l’opposition, s’est réjoui de voir autant de sujets autour de la sécurité à l’ordre du jour du conseil. Il regrette en revanche « des décisions prises en urgence et dans la précipitation ». « Comment ne pas y voir une tentative de réponse aux méfaits et à la grogne des Saumurois devant l’inaction de l’action publique », ajoute-t-il. Il déplore également l’absence d’une « stratégie globale d’une reprise en main de la sécurité » jugeant ainsi les mesures proposées « petits bras ». Michel Oliva, élu de l’autre opposition, a rappelé combien de fois ils avaient appelé le conseil à mettre en place ces solutions pour renforcer la sécurité : « Il s’agit d’un combat que nous avons défendu avec vigueur. Nous regrettons de ne pas avoir su convaincre plus tôt. Ce sont des mesures qui vont dans le bon sens, même si elles sont encore insuffisantes. » Finalement, toutes les délibérations ont été adoptées avec deux votes contre pour l’éclairage – notamment pour des raisons écologiques pour Sophie Tubiana également président du Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine – et 4 votes contre pour les caméras, 9 abstentions et 22 votes favorables.

        « La sécurité n’est pas une entrave à nos libertés«

        La députée saumuroise, Laetitia Saint-Paul se réjouit de ces différentes mesures. Elle indique dans un communiqué : « La sécurité n’est pas une entrave à nos libertés : elle en est le préalable. Garantir à chacun le droit de vivre sereinement, de se déplacer librement et de se sentir protégé, c’est renforcer notre pacte républicain. Je tiens à exprimer ma profonde satisfaction quant à la décision prise par les élus de Saumur, d’instaurer une brigade cynophile, d’instaurer la vidéosurveillance, tout en continuant de soutenir notre police municipale et d’améliorer l’éclairage public. Cette approche globale de la sécurité était devenue indispensable. Lors de mon premier mandat, j’avais œuvré avec la mairie de Saumur auprès de Monsieur Gérald Darmanin, alors Ministre de l’Intérieur, pour que l’effectif de policiers soit augmenté à Saumur. En 2021, 10 nouveaux agents ont intégré le commissariat de la Ville. Aujourd’hui, comme l’a expliqué Monsieur le Maire, l’équivalent en activité n’est plus effectif sur le terrain pour diverses raisons, notamment de départ en retraite non remplacés. Aussi, je renouvellerai mon action auprès du Ministre de l’Intérieur. »

        Pour en savoir plus : Retrouvez les débats du conseil en vidéo sur https://www.facebook.com/MairiedeSaumur.

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          PI628 @PI628
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          @PI628

          https://www.le-kiosque.org/saumur-videoprotection-une-vingtaine-de-cameras-envisagees-en-centre-ville/

          Saumur. Vidéoprotection: Une vingtaine de caméras envisagées en centre-ville - Saumur Kiosque

          Nous vous en avions parlé dans un précédent article, en avril dernier la municipalité de Saumur avait dévoilé un large plan visant à renforcer la sécurité en centre-ville avec le déploiement de caméras, plus d’éclairage et une brigade cynophile nocturne. Des annonces qui avaient divisées, y compris au sein de la majorité. Ce mercredi 11 juin, le sujet de la vidéoprotection est revenu sur la table du conseil municipal. Comme prévu, un groupe de travail constitué d’élus, de la sous-préfecture, de la police, et des services de la ville a été constitué et a proposé les emplacements pour une vingtaine de caméras dans le secteur du centre-ville. Ce groupe de travail a proposé une extension du périmètre initialement prévu au rond-point du Général Weygand, à celui du Petit Puy et au rond-point du Pont-Fouchard, sur les sorties du centre (voir schéma). Pour rappel, la ville avait prévu une enveloppe budgétaire de 250 000 euros pour l’installation d’une baie informatique pour le traitement des images, des antennes-relais et les caméras. La ville procédera à l’installation de celles-ci entre la seconde moitié de 2025 jusqu’en février 2026. Des secteurs ont été identifiés et des points ont été priorisés. En vert sur la carte ci-dessous, les points qui seront installés en priorités, puis en rouge et en bleu ensuite en fonction de la consommation de l’enveloppe. Ces endroits ne sont pas définitifs puisque la commission va continuer de travailler sur le sujet et proposera lors du prochain conseil municipal de septembre les endroits exacts où sont prévues les caméras avec le nombre précis et le modèle de caméras adaptées à ceux-ci.

          « Quelle désillusion ! »

          Si l’opposant Bertrand Chandouineau s’est réjoui de voir que les forces de l’ordre avaient « réussi à faire changer d’avis » le maire sur « l’emplacement de ces trois caméras supplémentaires », l’autre opposante Bénédicte Le Menac’h s’est interroger sur « l’utilité réelle de cette commission durant laquelle nous n’avons fait qu’écouter la police et la sous-préfecture. Il n’y avait pas vraiment de marge de manœuvre ». Jocelyn Merceron, se désole quant à lui : « Quelle désillusion pour les Saumurois », a-t-il lancé concernant la mise en place d’une équipe de surveillance privée annoncée avant le recrutement de la brigade cynophile pour sécuriser les rues en soirée. Celle-ci ne pourra en effet pas être mise en place d’un point de vue légal, sauf en-dehors d’événements précis comme la fête de la musique, Anjou Vélo Vintage, 14 juillet, Summerise. Un « effet soufflé » pour la minorité. Une annonce veine qui a permis de « dissiper l’exaspération montante des concitoyens », estime Jocelyn Merceron qui déplore un manque de prise en compte du sujet de la sécurité depuis le début du mandat par la majorité. Un effet « pschitt » dû à « l’impréparation » et à la « précipitation », argue-t-il. « Les Saumurois peuvent se rassurer, la salle Beaurepaire, le casino, les équipements de loisirs ont trouvé votre engouement budgétaire et seront livrés à temps, et ce à grand renfort de communication. En revanche, côté sérénité et tranquillité, cet été, les Saumurois et les touristes se retrouveront encore sans une présence accrue d’une police sur le terrain. 250 000 euros pour la vidéoprotection, 3 millions pour la salle Beaurepaire : Deux poids, deux mesures », lance-t-il également au maire.

          « J’ai fait les choses avec conviction »

          Une attaque en règle qui ne semble pas franchement avoir plu au maire de Saumur qui regrette des propos « ni courtois, ni respectueux ». « Je vous concède que vous n’avez pas tous les éléments concernant la bridage cynophile. On m’a donné un accord de principe pour qu’il y ait à la fois une brigade municipale et privée. J’ai écrit pour demander la mise en place de celle-ci avec toutes les règles qui sont données le lendemain matin du conseil municipal. La première réponse qui m’a été donnée est que finalement les services de l’Etat n’avaient pas complètement regardé et les choses et étaient un peu coincés sur ce sujet. Le préfet nous a signalé que cette brigade ne pouvait être mise en place sans qu’elle ne soit rattachée à un événement. On a ouvert le poste pour le maitre-chien le lendemain matin du conseil municipal également et on a aujourd’hui deux réponses, une externe et une en interne. Vous pourrez dire tout ce que vous voulez, mais ce qui est sûr, c’est que j’ai fait les choses avec conviction. » Concernant le budget de 250 000 euros alloués à la vidéoprotection, Jackie Goulet rappelle que « la protection des biens et des personnes est la responsabilité de l’Etat. On se substitue à l’Etat. Petit à petit, chacun redonne aux autres la responsabilité qui est la sienne, l’Etat particulièrement sur ce sujet. »

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