Lancement d'une nouvelle campagne contre la vidéosurveillance algorithmique !
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La Quadrature vient de lancer une nouvelle charge contre la vidéo-surveillance algorithmique, avec à la clé un kit de campagne destiné à s'enrichir pour outiller des mobilisations locales et tenir en échec la stratégie du gouvernement et des industriels de la surveillance.
L’« expérimentation » de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le cadre fixé par la loi « Jeux Olympiques » adoptée l’an dernier n’en est pas une : elle n’est qu’une manœuvre hypocrite destinée à légaliser par petites touches une infrastructure policière déjà massivement déployée en France. Pour contrer cette stratégie, La Quadrature du Net lance aujourd’hui une campagne visant à nourrir l’opposition populaire à la VSA, une technologie basée sur des techniques d’« Intelligence Artificielle » qui s’assimile à un contrôle constant et automatisé des espaces publics, et qui marque un tournant historique dans la surveillance d’État. Une plainte a également été déposée devant la CNIL afin de dénoncer l’hypocrisie des promoteurs de la VSA et pointer l’incurie de l’autorité de protection des données personnelles.
https://www.laquadrature.net/2024/05/02/contre-lempire-de-la-videosurveillance-algorithmique-la-quadrature-du-net-contre-attaque/N'hésitez pas à faire tourner !
Sur les réseaux sociaux :
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MastodonLa page de campagne est ici, avec une brochure et des affiches à coller partout !
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Vous prenez part à un collectif militant et êtes intéressées pour prendre part à la mobilisation populaire contre la vidéosurveillance algorithmique (VSA) ? Nous allons organiser une réunion d'information et d'échange à destination des groupes locaux partants pour coller, tracter, informer. Signalez-votre intérêt pour y prendre part en écrivant à contact@technopolice.fr et en partageant votre adresse mail !
Retrouvez notre page de campagne : www.lqdn.fr/vsa
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La réunion inter-collectifs d'opposition populaire à la vidéosurveillance algorithmique a lieu ce mercredi à 18h30. Votre collectif souhaite prendre part à la campagne anti-VSA (www.lqdn.fr/vsa) et vous êtes dispo ? Écrivez-nous sur contact@technopolice.fr pour avoir plus d'infos !
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La réunion inter-collectifs d'opposition populaire à la vidéosurveillance algorithmique a lieu ce mercredi à 18h30. Votre collectif souhaite prendre part à la campagne anti-VSA (www.lqdn.fr/vsa) et vous êtes dispo ? Écrivez-nous sur contact@technopolice.fr pour avoir plus d'infos !
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La première réunion a eu lieu hier, on a notamment évoqué les suites de la campagne et les prochains éléments du kit de mobilisation qui seront disponibles.
Si vous souhaitez rejoindre la dynamique, n'hésitez pas à nous contacter !
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Bonjour,
En complément de la présentation par Valérie, nous rédigeons beaucoup d'articles sur le sujet, disponibles sur notre site https://halteaucontrolenumerique.fr/
Par exemple- La région AURA vote le déploiement de la VSA dans les gares et les lycées
- Loi "sûreté dans les transports" : technopolice au sprint pour les JO !
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On peut vous abonner à notre lettre d'info hebdomadaire en vous inscrivant ici HalteauControleNumerique@protonmail.com
Nos deux articles concernant les actions que nous prévoyons courant
Non à la surveillance globale, Non aux JO (débat le 15/6)
Zbeul les JO 2024 à Sainté (déambulation musicale et sportive). On y annonce aussi une présentation le 13 juin de la Revue Z qui sort un numéro (16) sur la Seine- Saint Denis et les JODenis
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@denic
Nous allons relayer la campagne Pas de VSA dans ma ville, avec des doutes quand aux chances de succès dans notre ville d'origine (Saint-Etienne, vu le maire adepte de sextapes pour espionner ses alliés politiques et son passé dans la promotion de micros...).Mais on peut toucher d'autres villes voisines, y compris des communes rurales qui ont mené des campagnes d'opposition à l'implantation de caméras (Planfoy [42], Reventin et communes voisines [38], Génilac [42]).
Justement dans cette dernière, notre correspondant conteste une vidéoverbalisation illégale car la commune n'a jamais demandé l'autorisation préfectorale de ce dispositif. La mairie reconnait cet abus mais ne s'engage pas à le rembourser (et à lui réattribuer ses 4 points perdus dans l'affaire). Il engage un recours gracieux avant action au TA.
Ci-joint copie de ce recours gracieux, cas certes très spécifique mais qui peut servir à d'autres :
https://u.pcloud.link/publink/show?code=XZ7msD0ZErXPrbjHmULSAiYSFjOLBFxnh34y
Denis -
@denic Super si vous vous motivez pour envoyer la demande à plusieurs villes ! N'hésitez pas à tenir au courant quand vous aurez envoyé les courriers :)
Et merci beaucoup pour les éléments de veille concernant la vidéoverbalisation.
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La CNCDH a rendu le 20 juin un avis sur la surveillance de l'espace public qui veut
- rendre plus transparent les dispositifs existants (cartographie publique)
- renforcer la justification juridique d'un tel déploiement (dont analyse d'impact et renforcement des moyens de la CNIL pour le contrôle)
- Interdire l’identification biométrique à distance en temps réel des personnes dans l’espace public et les lieux accessibles au public (avec une seule exception, prévention d’une menace grave et imminente ... dans laquelle s'engouffrera le pouvoir)
- Renforcer les pouvoirs de la commission départementale de vidéoprotection : avis préalable (aussi pour les drones) et rapport annuel.
Donc rien de révolutionnaire, mais de petits recadrages intéressants ... si bien sûr, cet avis était pris en compte !
Pour LQDN, comme Noémie, Marne et Bastien ont été audiotionné.es, je leur demande leur avis
Denis -
Ce message a été supprimé ! -
Bonjour. Nouvelle étape dans notre campagne contre la VSA : vous pouvez demandez à votre mairie d'interdire sur le territoire communal le recours à ces technologies de surveillance. #PasdeVSAdansmaville
Sur cette page, vous trouverez toutes les ressources pour ce faire (dont des visuels et des affiches customs au nom de votre commune, une lettre-type que vous pourrez adapter au contexte local à l'image de ce qu'a fait TKPL Marseille. N'hésitez pas à vous en saisir) !
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C'est ce à quoi s'emploie un collectif californien. La mairie de San Francisco devrait voter sur une proposition en ce sens dans les semaines à venir.
This spring, the city of San Francisco will consider Oakland Privacy’s signature surveillance transparency regulation legislation, but with a twist.
The Stop Secret Surveillance Act, introduced on January 29, 2019 by Supervisor Aaron Peskin and Board of Supes prez Norman Yee, adds a total ban on the use of facial recognition software by city government.
This is the first time a SERO ordinance has pre-emptively declared that the use of a particular kind of surveillance tech is, ipso facto, unacceptable for use by the government.
Why facial recognition? The software has a troubled history of being wildly inaccurate and specifically inaccurate at identifying faces of people of color who are already subject to overpolicing and racial bias. In one experiment, an out of the box version of Amazon’s Rekognition software identified more than dozen sitting members of Congress as wanted criminals, the majority of them non-white.
But even if the technology improves, it remains one of the most invasive modes of surveillance and introduces almost unsolvable problems of data security. What happens if an office misplaces your face? There are no good answers for biometric data breaches ([source](This spring, the city of San Francisco will consider Oakland Privacy’s signature surveillance transparency regulation legislation, but with a twist. (source)
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Une interview de l'ancien directeur technique de la DGSE, où il appelle à des solutions européennes ou françaises en matière de cybersécurité (solutions fondées sur des capacités d'analyse Big Data qui intéressent aussi la Safe City, laquelle permet justement l'émergence de ces champions nationaux) :
La DGSI et Airbus utilisent les logiciels d’analyse big data de l’américain Palantir, qui s’était lancé avec le concours financier de la CIA. Est-ce une erreur ? Faut-il créer une alternative européenne ?
Rappelons d’abord que si la DGSI a choisi Palantir, c’est parce qu’il n’y avait aucune alternative française et que dans la situation de la France, il y a deux ans, c’était une faute grave de ne pas le faire. Ni les start-up, ni des grands groupes n’ont pour l’instant assemblé dans un logiciel unique toutes les technologies nécessaires. Tout n’est pas perdu pour autant : il est bien plus facile de développer un Palantir européen aujourd’hui qu’il y a dix ans, car beaucoup de briques logicielles sont désormais en open source. Je pense qu’il est possible d’atteindre un niveau technologique comparable à celui de Palantir en deux ou trois ans, si on y met les moyens humains et financiers. On peut déjà s’appuyer sur des acteurs prometteurs, comme les start-up françaises Saagie, Flaminem.